Romarin – Planter du romarin

Planter du romarin de nos jours

Le soleil est là et vous voulez en profiter pour faire un barbecue en famille ou entre amis? Aromatisez votre steak, saucisses, poulet ou encore poisson avec de bonnes feuilles de romarin. Et quoi de mieux que d’avoir un arbuste chez soi pour en cueillir des branches toutes fraîches à chaque fois que c’est nécessaire.

Retrouvez dans ce qui suit, tout ce que vous devez savoir pour bien entretenir votre romarin.

planter du romarin

Semez en place votre romarin

Préparez la terre dans laquelle vous souhaitez planter votre romarin en enlevant toutes les mauvaises herbes et les racines. Allégez la terre en l’émiettant légèrement.
Afin d’enrichir votre terre, apportez y une bonne quantité de matière organique à base de fumier et d’algues.
Griffez puis roulez le sol sans trop tasser la terre.
Semez vos graines de manière homogène et recouvrez avec du terreau spécial semis.

Tassez légèrement le sol avec le dos du râteau et enfin arrosez généreusement.

Taillez et entretenez votre arbuste

Le romarin est un arbuste qui résiste bien au froid de l’hiver ainsi qu’à la plupart des maladies. Pour son entretien, vous n’aurez pas à faire grand chose.

Pensez tout de même à supprimer les branches mortes en début de printemps et à supprimer les mauvaises herbes qui pourraient se trouver au pied de votre romarin.

Outre le fait qu’il soit aromatique, le romarin est une plante médicinale qui favorise la digestion et stimule l’organisme. Par ailleurs, il s’agit d’un joli arbuste qui décorera à merveille votre jardin avec ses feuilles vertes et ses belles petites fleurs aux couleurs bleues ou violettes.

Plantation du romarin en vidéo :

 

Planter du romarin comme nos anciens

Toutes les parties du romarin ont une odeur aromatique, forte et camphrée, qui est agréable; la saveur est aromatique, chaude, amère et piquante, principalement dans les fleurs, les sommités et les feuilles.
Aussi n’emploie-t-on que ces parties. Ce sont surtout les sommités munies de feuilles que l’on sèche; cependant on monde quelquefois les feuilles. De l’une ou de l’autre manière, elles sont faciles à reconnaître, parce qu’elles ne changent pas de forme, qu’elles restent presqu’aussi vertes qu’à l’état frais, et qu’elles ne perdent rien de leur odeur et de leur saveur par la dessiccation. Les fleurs se sèchent mondées; et, bien qu’elles perdent près des trois quarts de leur poids, elles se reconnaissent encore à leur couleur d’un gris jaunâtre, à la saveur et à l’odeur qui restent les mêmes. S’il faut. en croire Cullen, ce sont principalement les calices qui ont de l’activité dans les fleurs de romarin.

Préparations, doses.

Leur infusion se donne à une ou deux pincées, ou depuis deux gros jusqu’à quatre par pinte d’eau, quand elles sont sèches; l’on double la dose si on les emploie fraîches, ce qui est rare. La même préparation se fait avec les sommités, mais à dose un peu plus forte. On peut charger beaucoup plus les infusions quand on les emploie à l’extérieur, et qu’on les prépare avec le vin; en ajoutant la sauge ou quelques plantes semblables, on obtient le vin aromatique. On peut faire des cataplasmes, des sachets, etc., avec les fleurs ou les feuilles de romarin. Cette plante est le principal ingrédient d’une teinture spiritueuse bien connue sous le nom d’eau de la reine d’Hongrie, qui peut être employée a un gros ou deux en potions, ou à dose volontaire en frictions sur des parties paralysées ou affectées de rhumatismes anciens. L’eau distillée se prescrit à quelques onces en potions; la poudre de la même manière jusqu’à un demi-gros; et l’huile essentielle, depuis quelques gouttes jusqu’à dix au plus, sur du sucre, ou suspendues dans un liquide par un mucilage, un jaune d’oeuf, etc. On fait encore un sirop de romarin, et un miel appelé anthosat; ils se donnent tous deux à une once environ, mais le second en lavement seulement; enfin, un vinaigre qui peut entrer dans les potions jusqu’à la dose d’une once.

culture romarin

Propriétés, usages.

Tant de préparations annoncent d’avance un usage fréquent du romarin, et conséquemment des propriétés énergiques et salutaires. Ces propriétés sont le résultat d’une excitation prompte, forte et assez durable du médicament sur l’organe qui en reçoit l’impression, et qui s’étend plus ou moins à d’autres organes, ou même à toute l’économie, suivant la forme sous laquelle on l’emploie, la dose, etc., ce qui peut aller jusqu’à produire un mouvement fébrile et la sueur. C’est principalement sur le système nerveux qu’il porte son action ; aussi le conseille-t-on dans l’apoplexie, la paralysie, quelques affections convulsives, l’asthme et plusieurs autres maladies, lorsqu’il faut stimuler et augmenter les forces toniques. Sous ce dernier rapport, il n’est pas aussi fréquemment employé qu’il devrait l’être dans les maladies où il faut augmenter directement le ton des organes digestifs, comme dans quelques diarrhées, quelques engorgements des organes abdominaux, les fièvres intermittentes, les convalescences de maladies longues et la chlorose. Il en est de même lorsqu’il faut porter une excitation sur des organes plus éloignés, comme dans cette dernière maladie, l’aménorrhée, l’affection hystérique, les fleurs blanches, les engorgements scrophuleux des glandes du cou, le vertige, les étourdissements, les maux de tête et la syncope; mais, dans cette dernière affection, c’est principalement à l’extérieur qu’on emploie le romarin; on frotte les tempes avec l’eau de la reine d’Hongrie, on en fait respirer, etc. Le vin de romarin s’applique avec succès sur les enflures et les gangrènes avec faiblesse, et en général comme résolutif à l’extérieur.

Culture du romarin

Le romarin fleurit à la fin de l’hiver et pendant le printemps; c’est alors qu’il faut cueillir ses fleurs ou ses sommités fleuries, tandis que ses feuilles peuvent être récoltées en tout temps, parce que l’arbrisseau reste toujours vert.

Il croît naturellement sur les collines pierreuses de la Provence et de nos départemens maritimes du midi. On le cultive dans presque tous nos jardins, comme arbre d’ornement. Il vient mieux dans les terres légères et chaudes, ou maigres et sèches, que dans celles qui sont humides et grasses; il a besoin aussi de l’exposition méridionale et de l’abri d’un mur ou d’une haie, parce qu’il n’est pas très fort contre le froid. Les hivers rigoureux le font périr, surtout dans nos départements du nord. Quand on a soin de l’arroser et de le tondre, il devient plus touffu. On peut le multiplier facilement par l’éclat des pieds, de marcottes ou de boutures que l’on fait au printemps, en pot ou en place, mais à l’ombre. On peut aussi le semer sur couche, en mars et avril, et repiquer le plant en mai ou juin.
On a proposé de remplacer le romarin par les plantes que l’on nomme aromatiques. Cette substitution ne peut pas avoir de grands désavantages; mais il faudrait n’avoir recours qu’à celles qui sont les plus énergiques, ou qui ont des propriétés plus analogues, telles que les menthes, la sauge, le thym. On a aussi proposé de substituer le romarin au camphre ; mais quoiqu’en effet son huile essentielle se rapproche un peu du camphre, cependant jusqu’ici cette proposition n’a pas eu pour résultat de diminuer l’usage de cette substance dans les affections qui ont quelque gravité.
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