Gombo – Culture du gombo

Planter le gombo aujourd’hui





Origine. Plante annuelle, aussi appelée Okra, originaire de l’Amérique du sud, peu cultivée et hélas peu appréciée en France.

Culture du Gombo selon les anciens

Le gombo se multiplie de graines que l’on sème sur couches chaudes, depuis février jusqu’en avril, lorsque les jeunes plants ont poussé leur deuxième feuille,on les repique sur une autre couche tiède à 10 ou 15 centimètres de distance, En mai, lorsque les gelées ne sont plus à craindre, on les met en place à 65 centimètres. On choisit de préférence une bonne exposition, et un terrain suffisamment amendé, car cette plante a besoin de beaucoup de chaleur pour mûrir ses graines.
On peut aussi, lors du premier repiquage, les mettre dans des pots, et les soigner comme d’autres plantes, on place les pots sur couches. De cette façon, ils n’auront pas à souffrir de là transplantation.
Les autres soins de culture consistent à biner souvent autour des pieds et à arroser copieusement en été.

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Variétés.

– Gombo à fruit long. _ Tige basse ne dépassant pas 55 centimètres, feuille découpée comme celle de la mauve, fruit dressé de 15 à 20 centimètres de long pointu, mince de 2 à 3 centimètres de diamètre. On en cultive une sous-variété à fruits pendants et plus gros.

Gombo à fruit rond. – Tige de 40 à 50 centimètres de large, obtus ; plus précoce que la précédente.

Graines de gombo

– A Paris et dans le nord de la France les graines arrivent rarement à maturité, en pleine terre, il leur faut la serre ; a partir des Charentes, et en remontant sur le Sud-ouest et le Midi, elles mûrissent parfaitement à bonne exposition. Lorsque les fruits renfermant les graines ont changé de couleur, c’est qu’ils sont mûrs : on les cueille, et on les étend, pour les faire sécher au soleil. La graine se détache alors assez bien ; elle se conserve bonne pendant cinq ans, 30 grammes en contiennent 450, le litre pèse 620 grammes

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Que faire avec le gombo.

Les fruits du gombo, lorsqu’ils n’ont pas encore atteint tout leur développement, coupés par tranches et mis à bouillir dans un potage, une sauce, ou même dans de l’eau aromatisée, rendent ces liquides épais, visqueux, et leur donnent une saveur acidulée que les créoles de la Martinique et de la Guadeloupe trouvent très agréable, car ils en consomment beaucoup.

On a préconisé les graines comme un succédané du café, nous en avons fait l’essai ; nous doutons que son usage se répande.
Au Brésil, les fruits se mangent cuits avec la volaille.

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