Abricot et Abricotier – Planter un abricotier

Abricotier : généralités

L’abricotier commun fut importé de l’Arménie à Rome, trente ans environ avant l’époque à laquelle Pline écrivait.

L’abricotier est l’objet de cultures assez étendues dans certaines contrées de la France, et notamment en Auvergne, aux environs de Paris et dans le voisinage des grands centres de population des départements du Centre et du Midi. Les fruits de cet arbre sont consommés à l’état frais, mais ils le sont plus encore sous forme de marmelades et de pâtes. La ville de Clermont-Ferrand est particulièrement renommée pour la confection de ces conserves.

Abricot abricotier

Espèces et variétés :

Abricot Précoce. Abricot hâtif musqué. Les bourgeons de l’abricotier précoce sont gros, rouges du côté du soleil, verts du côté de l’ombre, ils sont verdâtres et tiquetés de petits points gris vers leur naissance. Les feuilles sont larges, d’un beau vert, concaves, dentelées et surdentelées peu profondément. Le fruit est petit et arrondi; une rainure très marquée , quoique serrée et peu profonde, divise un de ses côtés suivant sa hauteur; son diamètre est d’environ 15 lignes. Sa queue est plantée dans une cavité étroite et profonde. Sa peau est d’un beau jaune du côté de l’ombre, et d’un rouge assez chargé du côté opposé.

La chair est d’un jaune peu foncé, et quitte le noyau. L’eau est assez abondante. Quelques personnes lui trouvent un goût musqué.

Cet abricot mûrit au commencement de juillet.

Abricot Blanc. Abricot-pêche. Cet abricotier est évidemment une variété du premier. Ses boutons sont néanmoins plus courts, ses feuilles un peu moins grandes et dentelées moins profondément. Son fruit est petit, aplati à l’extrémité du côté de la queue, et recouvert d’un duvet fin, plus sensible que sur les autres abricots. Le côté de l’ombre est d’un blanc de cire qui se colore légèrement de rouge brun en approchant du côté opposé. Le fruit qui mûrit sous les feuilles est tout blanc.

La chair est fine et délicate et aqueuse; elle a le goût peu relevé, imitant un peu celui d’une pêche de qualité médiocre. Le noyau est adhérent à la chair.

La maturité de cet abricot accompagne, et souvent précède celle de l’abricot musqué. On le cultive plutôt pour l’abondance et la précocité que pour la qualité de son fruit.

Abricot Commun. L’abricotier commun rapporte beaucoup, et est le plus grand des abricotiers. Ses boutons sont longs, pointus, triples, et souvent en plus grand nombre à chaque nœud. Ses feuilles sont larges, d’un beau vert, et dentelées assez profondément. L’espalier et le plein-vent semblent faire varier ses fruits plus que ceux des autres abricotiers, sous le rapport de la forme, de la grosseur et du goût. En plein-vent ils acquièrent moins de grosseur; les plus beaux ont 18 à 20 lignes de diamètre. Leur forme conserve plus de régularité; leur peau se charge de taches brunes et saillantes qui les font paraître comme galeux; leur goût est excellent. En espalier ils deviennent plus gros; mais souvent ils s’alongent, ils se colorent peu, leur chair est un peu pâteuse, et leur eau peu relevée.

Le noyau de l’abricot commun quitte bien la chair, excepté le long de l’arête du milieu, où il en reste un feuillet très mince. La maturité de ses premiers fruits en espalier concourt avec les derniers abricots précoces.

Abricot Angoumois. Cet abricotier est moins grand que les précédents. Ses bourgeons sont menus, très longs et brillants; l’écorce du vieux bois se couvre d’un épiderme blanchâtre ou cendré. Mais c’est surtout par ses feuilles qu’il diffère des autres abricotiers, elles sont petites, dentelées finement et profondément; elles se terminent en pointe, et portent, plus communément que les feuilles des autres espèces, deux petites oreilles a leur épanouissement. Le fruit est petit et ordinairement allongé. Sa peau du côté du soleil est d’un beau rouge foncé, tiqueté de pourpre; le côté de l’ombre est d’un jaune rougeâtre. Sa chair est fondante, d’un jaune presque rouge, son d’un goût très relevé, et quelquefois acide.

Cet abricot, qui mûrit vers la mi-juillet, avant l’abricot commun , a cela de particulier que son amande est douce et agréable à manger comme une aveline nouvelle.

Planter un abricotier

Abricot De Hollande. L’abricotier de Hollande est inférieur en grandeur à l’abricotier angoumois. Il est très fécond, et manque rarement de rapporter, surtout lorsqu’il est en espalier et greffé sur le prunier de cerisette. Le bourgeon est assez gros et tiqueté de petits points gris, le bouton allongé, les feuilles presque toutes partagées inégalement par la grosse nervure, quelquefois aussi larges que longues et très finement dentelées. Elles pendent à des queues de 12 à 18 lignes de longueur, dont quelques-unes sont colorées d’un rouge vif, et les autres vertes. Le fruit est petit, sa peau, d’un beau jaune du côté de l’ombre, se teint fortement en rouge du côté opposé, et se charge même en espalier de petites taches brune saillantes. Sa chair est d’un jaune foncé et excellente. L’amande est douce, et a le goût de l’aveline.

Cet abricot , un des plus excellents , mûrit peu après la mi-juillet en espalier.

Abricot De Provence. Cet abricotier est à peu près de la même taille que le précédent. Sa fécondité est un peu moindre. Ses bourgeons sont fort longs, d’un rouge clair du côté du soleil, et très peu tiquetés. Ses feuilles sont petites, rondes, terminées par une pointe assez large, toujours repliée en dehors. Le fruit est petit et aplati. Sa peau est jaune du côté de l’ombre; le côté du soleil est d’un beau rouge vif qui se charge en espalier. Sa chair est d’un jaune très foncé, d’un goût fin, vineux et relevé. Son noyau est brun, raboteux ou sablé; il contient une amande douce.

Cet abricot mûrit à la mi-juillet en espalier.

Abricot De Portugal. L’arbre est assez fécond, mais n’atteint jamais la taille de l’abricotier commun. Ses bourgeons sont assez gros, rougeâtres, et très tiquetés de fort petits points noirs; ses fleurs teignent légèrement de rouge. Les feuilles sont petites, allongées, dentelées très finement et peu profondément. Le fruit est petit et rond; sa peau est cassante, et quelquefois un peu amère, pâle du côté du soleil, et colorée de taches saillantes, brunes ou rouges du côté opposé. La chair est d’un jaune peu foncé, fine, délicate, un peu adhérente au noyau. Le noyau est lisse et l’amande amère.

Cet abricot, un des meilleurs, mûrit vers la mi août.

L’abricotier Violet, ainsi nommé à cause de la couleur de son fruit, parait être une variété de l’abricotier de Portugal. Son fruit est petit, sa chair jaune, tirant sur le rouge, son eau sucrée, peu abondante et peu relevée. Son amande est douce, et son noyau adhérent à la chair.

Abricot-alberge. Cet abricotier devient aussi grand que le commun; il réussit mieux en plein-vent qu’en espalier. Ses bourgeons sont presque entièrement rouges; ses boutons pointus, la plupart simples, et montés sur des supports très saillants. Ses feuilles sont petites et ordinairement accompagnées de deux petites oreilles à leur épanouissement. Son fruit est petit, aplati suivant sa hauteur, diminuant un peu de grosseur à la tête. Sa peau, d’un jaune fonce couleur de bois, prend rarement une teinte rouge. Sa chair est presque fondante et rougeâtre, son goût vineux et mêlé d’une espèce d’amertume qui n’est pas désagréable. Son noyau est grand et plat, son amande grosse et amère.

Maturité à la mi-août.

Abricot De Nancy. Cet abricotier égale et surpasse même en grandeur l’abricotier commun. Ses bourgeons sont gros et forts, très tiquetés et d’une couleur rouge plus foncée que ceux de l’abricotier de Hollande et de Provence. Ses feuilles sont grandes, larges, et plus arrondies vers la queue que celles de l’albergier. La queue, d’un beau rouge, est grosse, et longue de 20 lignes a 2 pouces. Le fruit est ordinairement plus gros que celui de l’abricotier commun; sa forme est aplatie, irrégulière et rarement décidée; sa peau est d’un jaune fauve du côté de l’ombre, souvent mêlé d’un peu de vert lorsque l’arbre est en espalier; le côté du soleil prend un peu de rouge. La chair a un goût tout particulier; elle est d’un jaune rouge, fondante, et ne devient ni sèche ni pâteuse dans l’extrême maturité du fruit. Le noyau est grand, plat, plus raboteux que celui de l’abricot commun, beaucoup plus renflé du côté qui est relevé de trois arêtes très saillantes. L’amande est amère.

Cet abricot, qui par sa grosseur et son goût excellent mérite la première place, mûrit à la mi-août.

Climat et sol.

L’abricotier est un peu moins exigeant que le pêcher sous le rapport du climat; ainsi il mûrit très bien ses fruits en plein vent, au nord du climat de Paris; toutefois, comme sa floraison est des plus précoces, sa fructification y est très souvent détruite par les froids tardifs et les intempéries du printemps; aussi la culture de l’abricotier en plein vent n’est-elle vraiment avantageuse que jusque sous le climat de Paris. Au delà, vers le nord, l’abricotier doit être placé en espalier, et c’est là une nécessité fâcheuse, car, contrairement à ce qui a lieu pour toutes les autres espèces, ses fruits sont beaucoup moins savoureux, mûris en espalier, qu’exposés en plein vent.

Quant au sol, il en est le même que pour le pêcher.

greffe abricotier

Culture.  Multiplication. Greffe abricotier.

Examinons comment on peut le multiplier dans le jardin fruitier.

L’abricotier peut être greffé sur le prunier, sur l’amandier et sur l’abricotier franc.

Le prunier est le sujet le plus habituellement employé; on choisit, comme nous l’avons expliqué pour le pêcher, les variétés les plus vigoureuses.

L’amandier est moins usité que le prunier, parce que la greffe se détache facilement de ce sujet; mais les arbres résistent mieux à la sécheresse, et ce sujet convient particulièrement, à cause de cela, à la région du Midi.

L’abricotier franc est un excellent sujet qui est moins employé que le prunier dans les pépinières, par la difficulté que l’on éprouve à se procurer une suffisante quantité de noyaux.

Les sujets d’amandier et d’abricotier franc sont obtenus dans le jardin fruitier au moyen du semis de noyaux fait avec les soins indiqués pour l’amandier à l’article du pêcher. Quant aux pruniers, il est plus simple d’acheter de jeunes sujets obtenus de semis dans les pépinières. Tous ces sujets sont écussonnés, les pruniers à la fin de juillet, après un an de plantation, les deux autres au commencement de septembre, l’année même du semis. On pourra remplacer la greffe en écusson qui n’aura pas réussi par la greffe en couronne perfectionnée ou par la greffe en fente anglaise, pratiquées toutes deux au printemps suivant.

Nous devons ajouter que certaines variétés d’abricotier peuvent en outre être obtenues franches de pied, au moyen du semis, et cela sans dégénérer.

Toutes les fois qu’il s’agira de multiplier ces variétés, on ne devra pas hésiter à user de ce mode de reproduction, car il en résultera des arbres plus vigoureux, d’une plus longue durée et moins exposés à la maladie de la gomme, véritable fléau de cette espèce.

Les semences perpétuent l’albergier sans varier, ou avec peu de différence. Celles de tous les autres abricotiers produisent rarement leurs espèces. Les arbres qui en proviennent ont ordinairement les feuilles petites, et leurs fruits, peu abondants, et dégénérés de grosseur, ont un goût un peu amer et sauvage, qui les rend plus propres à la confiture qu’à être mangés crus. Mais ces arbres sont d’excellents sujets pour recevoir la greffe des abricotiers francs, des pêchers et des pruniers.

L’abricotier se greffe en fente sur le prunier, et mieux en écusson à œil dormant sur le sauvageon d’abricotier et sur le prunier. L’abricotier de Nancy réussit très bien sur l’amandier. L’angoumois et l’alberge s’y greffent aussi, mais l’écusson se détache facilement.
On élève l’abricotier en plein-vent, soit en buisson, soit à haute-tige. Si son fruit y perd de sa grosseur, il y acquiert plus de couleur et un goût plus relevé, qui le fait préférer pour être mangé cru. Mais cet arbre en plein-vent manque souvent de rapporter, s’il n’est planté dans un petit jardin clos de murs, dans une cour, ou quelque autre endroit abrité et propre à préserver sa fleur des gelées, qui souvent l’endommagent dans les grands jardins et les terrains découverts. Pour s’assurer du fruit tous les ans, il faut planter l’abricotier en espalier. Toutes les expositions lui conviennent ; à celle du nord même, sa fleur, s’ouvrant plus tard, court moins de risque, et son fruit, ne prenant point de couleur, est plus propre pour la confiture qu’on désire d’un jaune clair ou peu ambrée. Cependant les expositions du levant et du midi lui sont les plus favorables.

L’abricotier se plaît dans une terre chaude, légère, sablonneuse, profonde, et s’accommode de toutes sortes de terrains, surtout s’il est greffé sur l’abricotier de noyau.
Cet arbre prenant rarement une forme régulière en plein-vent, il a besoin de quelque élagage ou taille simple. En espalier il se taille suivant les règles générales. Lorsque le bois est trop vieux, et que le fruit dégénère, il est bon de rapprocher l’arbre, qui reperce facilement, se rajeunit et se renouvelle.

Les abricotiers sont cultivés soit dans les jardins fruitiers, soit dans les vergers.

tailler un abricotier

Culture de l’abricotier dans le jardin fruitier.

Dans le jardin fruitier, l’abricotier est surtout cultivé en plein vent ou en contre-espalier abrité au printemps; on ne doit pas le placer en espalier à cause de la médiocre qualité qu’y acquièrent ses fruits. Les formes que l’on impose aux abricotiers en espalier ou en contre-espalier peuvent être indifféremment l’une de celles décrites précédemment pour les poiriers. Quant à ceux qui sont cultivés en plein vent, on peut leur donner la forme en cône, ou mieux celle en vase à branches verticales, cette disposition étant plus en harmonie avec leur mode de végétation.

Taille de l’abricotier — La formation de la charpente des abricotiers soit en espalier, soit en contre-espalier ou en plein vent, s’effectue à l’aide des mêmes moyens que pour les espèces dont nous avons déjà parlé ; seulement et contrairement à ce qui se passe dans ces autres espèces, la sève des racines abandonne souvent les parties supérieures de l’arbre au profit des parties inférieures. On voit alors se développer sur ces parties basses des bourgeons gourmands qui, si l’on n’y prend garde, épuisent bientôt les parties hautes.

Il faut donc s’opposer, à l’aide du pincement, à l’apparition de ces gourmands, et favoriser le développement des parties supérieures de l’arbre, plus qu’on ne le fait pour les autres espèces.

Quant aux rameaux à fruits, on leur applique les soins suivants : ils sont, comme dans toutes les autres espèces, le résultat du développement, sur les prolongements successifs des branches de la charpente, de bourgeons peu vigoureux ou dont on a arrêté la vigueur au moyen du pincement. Mais ces rameaux ne fructifient qu’une fois, comme tous ceux des arbres à fruits à noyau; ou est donc obligé de déterminer chaque année le remplacement de ces rameaux. S’ils étaient laissés intacts, ils ne développeraient qu’un prolongement, qui fructifierait l’année suivante en produisant seulement un nouveau prolongement. De sorte qu’au bout de peu d’années la production n’aurait plus lieu qu’à l’extrémité de longues branches, qui feraient disparaître la forme imposée à l’arbre et détermineraient une grande confusion. En supprimant une partie de l’étendue des rameaux à fruits, ces inconvénients ne se produisent pas.

Ainsi, le rameau à fruit étant coupé, les fleurs fructifient. La sève, refoulée par cette section vers le bouton à bois, le fait se développer, seul ou avec plusieurs autres, et il en résulte, pour l’année suivante, de nouvelles productions constituées. A cette époque, le rameau à fruit de l’année précédente est taillé, et le nouveau rameau à fruit est taillé  pour donner les mêmes résultats. Il en est de même du rameau qui est coupé, afin de refouler la sève à la base pour y obtenir de nouvelles productions fruitières pour l’année suivante.

On a appliqué d’ailleurs à ceux de ces rameaux qui seraient trop vigoureux, malgré le pincement, le cassement décrit pour le prunier.

Taille abricotier

Culture de l’abricotier dans les vergers.

Dans les vergers, l’abricotier occupe la même place que le pêcher; mais sa culture est beaucoup plus fréquente et plus étendue, parce que c’est dans cet état qu’il donne ses meilleurs produits. La forme la plus.convenable est celle en vase. La tige qui supporte ce vase est laissée plus ou moins élevée, selon le degré de violence des vents froids auxquels les fleurs sont exposées au printemps.

Pour que les abricotiers des vergers vivent longtemps et donnent constamment d’abondants produits, il ne faut pas les abandonner à eux mêmes, comme on le fait dans quelques contrées. Il est nécessaire de les tailler chaque hiver, comme ceux du jardin fruitier, sans quoi on les voit bientôt se couvrir de nombreux gourmands qui anéantissent les branches de la charpente, font disparaître la plupart des rameaux à fruits, et la téte de l’arbre présente, au bout de peu de temps, autant de branches sèches que de ramifications vivantes et productives. S’il était possible de pratiquer le pincement au moins deux fois pendant le cours de la végétation, on empêcherait le développement des gourmands, doublement pernicieux en ce que leur suppression donne lieu à la maladie de la gomme, presque toujours mortelle pour l’abricotier.

Restauration. — Les abricotiers les mieux traités, soit en espalier, soit en plein vent, finissent, au bout de quinze à dix-huit ans, par devenir languissants; les branches se dégarnissent de rameaux à fruits et se dessèchent. Quand ce moment est venu, il faut restaurer ou rajeunir ces arbres. Heureusement les gourmands qui se développent constamment vers la base de l’abricotier se prêtent merveilleusement à cette opération. Il suffit de couper les branches de la charpente vers leur base, et immédiatement au-dessus du point où se sera développé un rameau gourmand. Ces nouveaux rameaux serviront à former une nouvelle charpente, et la même opération pourra être répétée plusieurs fois de suite, à mesure que le besoin s’en fera sentir.

Les abricotiers cultivés à haut vent dans les vergers, et que l’on abandonne le plus souvent à eux-mêmes, se dégarnissent assez rapidement de rameaux à fruits, d’abord vers la base des branches principales, puis progressivement jusque vers le sommet de ces mêmes branches; d’où il résulte que ces arbres deviennent improductifs sur la plus grande partie de leur étendue. Il convient alors de les restaurer aussi. Il faut pour cela couper les branches principales vers la moitié de leur longueur totale. Pendant l’été suivant, ce qui reste de ces branches se couvre de nombreux bourgeons qui donnent lieu à une nouvelle charpente et à de nouveaux rameaux à fruits. Il suffit, pour compléter cette opération, de retrancher, lors de l’hiver suivant, les rameaux vigoureux placés dans l’intérieur de la tête de l’arbre et qui empêcheraient la lumière d’y pénétrer.

Cette sorte de rapprochement des branches de la charpente doit être répétée chaque fois que ces branches sont dégarnies, c’est-à-dire tous les 8 ou 10 ans.

Maladies. — La maladie la plus redoutable pour l’abricotier est la gomme; on la prévient ou on la guérit par les procédés indiqués dans l’article sur le pêcher.

Récolte et conservation. — Les abricots sont récoltés avec les mêmes soins que les pêches. Ils ne peuvent être conservés frais, mais on les sèche comme les pruneaux, après en avoir extrait le noyau; ils peuvent se garder ainsi pendant tout l’hiver. Trempés la veille dans de l’eau-de vie étendue d’eau, on les cuit avec du sucre, et l’on en fait d’excellentes compotes.

 

Planter un abricotier aujourd’hui :





Greffe abricotier aujourd’hui :





Tailler un abricotier aujourd’hui :

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