Ah, le cerisier ! Rien que d’y penser, on imagine déjà ses magnifiques fleurs roses ou blanches au printemps, puis la joie de cueillir ses propres cerises, rouges et juteuses, en été. N’est-ce pas merveilleux ? Avoir un cerisier dans son jardin, c’est bien plus qu’un simple arbre fruitier. C’est un spectacle pour les yeux, une promesse de gourmandise, et même un coin d’ombre agréable pour les chaudes journées.
Saviez-vous que le cerisier est l’un des arbres fruitiers préférés des Français ? Ce n’est pas étonnant ! Sa beauté et ses fruits délicieux en font un choix populaire pour embellir nos jardins et régaler nos papilles.
Que vous soyez un jardinier débutant ou plus expérimenté, planter un cerisier est une aventure gratifiante. Mais pour mettre toutes les chances de votre côté et voir votre arbre s’épanouir, il y a quelques petites choses à savoir. Pas de panique, ce guide est là pour vous accompagner pas à pas !
Tout savoir avant de planter un cerisier
Avant de courir acheter votre arbre, prenons un petit moment pour bien choisir. C’est la première étape clé pour réussir !
A. Les différents types de cerisiers
Il existe principalement deux grandes familles de cerisiers cultivés pour leurs fruits, plus une catégorie pour la décoration :
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Les Cerisiers Doux (Prunus avium) :
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Caractéristiques : Ce sont eux qui donnent les grosses cerises sucrées que l’on adore manger fraîches ! Ils regroupent les Bigarreaux (chair ferme et croquante, sucrée) et les Guignes (chair plus molle, juteuse et sucrée). Ce sont souvent de grands arbres.
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Usages : Parfaits pour manger directement sur l’arbre, en dessert, en clafoutis (même si certains préfèrent les acides !).
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Les Cerisiers Acides ou Griottiers (Prunus cerasus) :
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Caractéristiques : Ils produisent des cerises plus petites, acidulées, souvent appelées griottes ou amarelles. L’arbre est généralement plus petit que le cerisier doux.
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Usages : Moins appréciées crues par certains (quoique !), elles sont excellentes pour les confitures, les conserves à l’eau-de-vie, les tartes, les jus, ou pour accompagner certains plats salés (comme le canard).
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Les Cerisiers Ornementaux (Cerisiers à Fleurs) :
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Caractéristiques : Cultivés principalement pour leur floraison spectaculaire au printemps. Leurs fleurs peuvent être blanches, roses, simples ou doubles. Ils ne produisent généralement pas de fruits comestibles (ou alors de très petits fruits sans intérêt). Les célèbres cerisiers du Japon (Prunus serrulata, Prunus x yedoensis…) font partie de cette catégorie.
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Usages : Purement décoratifs, pour embellir le jardin.
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Tableau Comparatif Simple :
Type de Cerisier | Espèce Principale | Type de Fruit | Goût Principal | Usage Principal | Taille Arbre (souvent) |
Cerisier Doux | Prunus avium | Bigarreaux, Guignes | Sucré | Frais, Desserts | Grand |
Cerisier Acide | Prunus cerasus | Griottes, Amarelles | Acidulé | Confiture, Conserves | Moyen |
Cerisier Ornement | Diverses (P. serrulata…) | Non comestible (ou petit) | – | Décoratif (fleurs) | Variable |
Pour notre guide sur planter un cerisier fruitier, nous nous concentrerons surtout sur les deux premiers types !
B. Choisir la bonne variété de cerisier
Une fois que vous savez si vous préférez les cerises douces ou acides, il faut choisir la variété. Il en existe des centaines ! Voici quelques pistes :
Top 10 (Quelques Exemples Populaires en France) :
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Pour les Cerises Douces (Bigarreaux surtout) :
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Bigarreau ‘Burlat’ : Très populaire ! C’est souvent l’une des premières à mûrir (fin mai / début juin). Gros fruits rouges foncés, sucrés et juteux. Très bon pollinisateur pour d’autres variétés. Vigoureux.
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Bigarreau ‘Napoléon’ : Gros fruits jaunes rosés, très fermes, sucrés et parfumés. Récolte un peu plus tardive (juillet). Attention, il n’est pas autofertile (on y revient !).
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Bigarreau ‘Reverchon’ : Gros fruits rouge foncé, chair ferme, bonne qualité gustative. Maturité tardive (juillet).
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Bigarreau ‘Hedelfingen’ : Gros fruits rouge foncé, très productif. Maturité mi-tardive (fin juin / début juillet). Bon pollinisateur.
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Bigarreau ‘Summit’ : Très gros fruits en forme de cœur, rouge vif, sucrés. Maturité mi-saison (juin). Variété souvent autofertile.
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Guigne ‘Précoce de la Marche’ : Une guigne précoce, fruits moyens, tendres et sucrés.
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Pour les Cerises Acides (Griottes) :
7. ‘Montmorency’ : LA star des griottes ! Fruits rouge vif, très juteux, acidulés mais aussi un peu sucrés. Parfaite pour les conserves et pâtisseries. Souvent autofertile. Arbre productif et résistant.
8. ‘Belle Magnifique’ : Gros fruits rouge clair, chair tendre, moins acide que Montmorency. Maturité tardive. -
Autres Intéressantes :
9. ‘Sunburst’ : Bigarreau autofertile, gros fruits sucrés.
10. ‘Lapins’ : Autre Bigarreau autofertile, très productif, gros fruits.
Autofertile ou Pollinisation Croisée ?
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Autofertile : La variété peut produire des fruits toute seule, avec son propre pollen. C’est pratique si vous n’avez la place que pour un seul arbre. Exemples : ‘Summit’, ‘Sunburst’, ‘Lapins’, ‘Montmorency’.
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Pollinisation Croisée : La variété a besoin du pollen d’une autre variété de cerisier compatible, qui fleurit en même temps, pour être fécondée et donner des fruits. C’est le cas de beaucoup de Bigarreaux anciens comme ‘Burlat’ ou ‘Napoléon’. Il faut alors planter au moins deux variétés compatibles à proximité (voir point suivant).
Pour les Petits Espaces et la Culture en Pot :
Il existe des cerisiers greffés sur des porte-greffes nanisants (qui limitent la taille de l’arbre). Cherchez des mentions comme « nain », « colonnaire » ou des porte-greffes spécifiques (ex: Gisela 5). Certaines variétés comme ‘Garden Bing’ sont conçues pour les pots.
Selon Votre Région :
Certaines variétés sont mieux adaptées à certains climats. Par exemple :
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Nord / Est : Privilégiez des variétés résistantes au froid et à floraison un peu plus tardive pour éviter les gelées (‘Hedelfingen’, ‘Montmorency’).
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Sud : La plupart des variétés se plaisent, mais attention à la sécheresse pour certaines.
Renseignez-vous auprès d’une pépinière locale, ils connaissent bien les variétés adaptées à votre coin !
C. La pollinisation des cerisiers : un point crucial
C’est un point technique mais essentiel si vous ne choisissez pas une variété autofertile. Sans bonne pollinisation, pas de cerises, même si l’arbre fleurit magnifiquement !
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Comprendre : Pour qu’une fleur devienne un fruit, elle doit recevoir du pollen.
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Les autofertiles se débrouillent toutes seules.
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Les autres (dites autostériles) ont besoin du pollen d’une autre variété compatible.
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Choisir des Variétés Compatibles : Les pépiniéristes fournissent souvent des tableaux de pollinisation indiquant quelles variétés pollinisent quelles autres. Il faut qu’elles fleurissent en même temps et que leur pollen soit compatible. Par exemple, ‘Burlat’ est bien pollinisé par ‘Reverchon’ ou ‘Hedelfingen’. ‘Napoléon’ est bien pollinisé par ‘Hedelfingen’ ou ‘Burlat’.
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Distance : Les arbres pollinisateurs doivent être assez proches, idéalement à moins de 20-30 mètres.
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Solution si un Seul Arbre Possible : La solution la plus simple est de choisir une variété autofertile (‘Summit’, ‘Sunburst’, ‘Lapins’, ‘Montmorency’…). Vous êtes sûr d’avoir des fruits (si les conditions sont bonnes).
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Les Insectes Pollinisateurs : Ce sont les abeilles et les bourdons qui transportent le pollen d’une fleur à l’autre. Pour les attirer, évitez les pesticides, laissez quelques « mauvaises herbes » fleuries à proximité, ou plantez des fleurs mellifères (qui attirent les abeilles).
Ne négligez pas ce point lors de votre choix, ce serait dommage d’attendre des fruits qui ne viendront jamais !
Quand planter un cerisier ?
Le choix du bon moment pour planter un cerisier est important pour lui assurer une bonne reprise.
A. Période idéale de plantation
La meilleure période se situe pendant le repos végétatif de l’arbre, c’est-à-dire quand il n’a plus de feuilles.
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Plantation d’Automne (Octobre – Novembre) : C’est L’IDÉAL !
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Avantages : La terre est encore un peu chaude et souvent humide. L’arbre a tout l’hiver pour commencer à développer ses racines tranquillement avant le retour de la chaleur. Il sera mieux armé pour affronter une éventuelle sécheresse l’été suivant. C’est le moment parfait pour les arbres vendus en racines nues.
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Technique : Planter comme décrit plus loin. Pailler le pied pour protéger les jeunes racines du froid.
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Plantation d’Hiver (Décembre – Février) : Possible, avec Précautions
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Conditions : Il faut absolument planter hors période de gel ! Le sol ne doit pas être gelé en profondeur ni détrempé par les pluies.
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Précautions : Protéger le jeune arbre du froid intense (paillage épais, voile d’hivernage si nécessaire). L’enracinement sera plus lent.
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Plantation de Printemps (Mars – Avril) : Possible, mais Moins Optimal
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Conditions : Dès que le risque de fortes gelées est passé et avant les premières chaleurs. C’est souvent le moment où l’on trouve des arbres en conteneur.
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Conseils : Il faudra être très vigilant sur l’arrosage pendant tout le premier été, car l’arbre n’aura pas eu le temps de bien s’installer avant la chaleur et la sécheresse potentielle.
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Calendrier Simple (Adaptable) :
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Octobre – Novembre : Meilleure période (surtout racines nues).
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Décembre – Février : Possible si pas de gel / sol détrempé.
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Mars – Avril : Possible (surtout conteneurs), mais arrosage +++ à prévoir.
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Mai – Septembre : À ÉVITER ! Trop chaud, trop sec, l’arbre souffrirait trop.
À éviter absolument : Planter quand le sol est gelé, enneigé, ou complètement détrempé. Éviter aussi les périodes de canicule ou de sécheresse.
B. Influence du climat sur le choix de la période
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Régions Froides (Nord, Est, Montagne) : Privilégiez vraiment l’automne pour que l’arbre ait le temps de s’installer avant les hivers rigoureux. Si vous plantez au printemps, faites-le le plus tôt possible dès que le sol est travaillable.
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Régions Chaudes (Sud, Sud-Ouest) : L’automne est aussi idéal. La plantation d’hiver est souvent possible. Si vous plantez au printemps, faites-le tôt (mars) pour éviter les premières chaleurs rapides. L’arrosage sera primordial.
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Changement Climatique : Les hivers plus doux peuvent élargir la période de plantation hivernale, mais les étés plus secs rendent la plantation de printemps plus risquée. L’automne reste la valeur la plus sûre.
C. Prévoir l’évolution de l’arbre
Planter un arbre, c’est un projet à long terme !
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Croissance : Un jeune cerisier pousse assez vite les premières années.
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Premiers Fruits : Ne soyez pas trop pressé ! Il faut généralement attendre 3 à 5 ans après la plantation pour avoir les premières vraies récoltes (quelques fruits peuvent apparaître avant, mais peu).
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Durée de Vie et Production : Un cerisier bien entretenu peut vivre plusieurs dizaines d’années (30, 50, voire plus pour certains !) et produire abondamment pendant de nombreuses années. La pleine production est atteinte vers 10-15 ans.
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Développement : Pensez à sa taille adulte ! Un cerisier haute-tige peut devenir très grand (10-15 m de haut et de large), tandis qu’un demi-tige sera plus modeste (6-8 m). Ses racines s’étendent aussi largement, souvent aussi loin que sa couronne (ses branches).
Anticiper sa taille future est essentiel pour choisir le bon emplacement.
Où planter un cerisier ?
Le choix de l’emplacement est aussi crucial que le choix de la variété ou de la période de plantation.
A. Les exigences du sol
Le cerisier n’est pas le plus difficile, mais il a ses préférences :
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Sols Favorables : Il aime les sols profonds, légers, bien drainés et plutôt riches. Un sol neutre ou légèrement calcaire lui convient bien.
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Sols Défavorables : Il déteste les sols trop lourds, argileux, compacts et humides où l’eau stagne. C’est la cause de nombreuses maladies des racines et de la gommose (écoulement de résine). Il n’aime pas non plus les sols trop acides.
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Analyser Simplement : Prenez une poignée de terre humide : si elle colle et forme une boule compacte difficile à défaire, elle est probablement trop argileuse. Si elle s’effrite facilement, c’est mieux.
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Corriger le Sol :
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Sol trop argileux/lourd : Incorporez beaucoup de compost mûr, du sable grossier ou du gravier fin pour améliorer le drainage et alléger la structure. Plantez éventuellement sur une petite butte.
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Sol trop acide : Un apport léger de chaux ou de cendre de bois peut aider (à faire analyser si possible avant).
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Sol trop pauvre : Enrichissez généreusement avec du compost ou du fumier bien décomposé.
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Drainage et Humidité : Le mot clé est DRAINAGE. L’eau doit pouvoir s’écouler. Mais le sol doit aussi pouvoir rester un peu frais en été, surtout pour les jeunes arbres. Un sol riche en matière organique aide à cet équilibre.
B. L’exposition idéale ☀️️
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Ensoleillement : Le cerisier est un gourmand de soleil ! Il a besoin d’au moins 6 heures de soleil direct par jour pour bien fleurir et fructifier. Une exposition Sud ou Sud-Ouest est souvent idéale.
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Protection Contre le Vent : Ses fleurs sont fragiles au printemps. Évitez les couloirs venteux. Un mur, une haie (pas trop proche) peuvent offrir une protection.
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Orientation : Dans les régions très chaudes, une exposition plein Sud peut être trop brûlante ; une orientation Sud-Est ou Sud-Ouest peut être préférable.
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Zones Gélives : Évitez absolument les bas-fonds où l’air froid stagne en hiver et au printemps (cuvettes de gel). Les gelées tardives sur les fleurs peuvent anéantir la récolte. Plantez plutôt sur une légère pente ou en haut d’une butte si votre jardin est sujet au gel. Évitez aussi les zones constamment humides.
C. Distances de plantation à respecter
Voyez grand ! Votre petit scion (jeune arbre) va devenir imposant.
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Distance Maison / Bâtiments : Laissez au moins 5 à 7 mètres pour les formes moyennes (demi-tige) et 8 à 12 mètres pour les grandes formes (haute-tige). Pensez aux racines qui peuvent s’étendre et à l’ombre portée.
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Limites de Propriété : Renseignez-vous sur la réglementation locale ! En général, il faut respecter une distance de 2 mètres de la limite pour les arbres de plus de 2 mètres de haut, et 0,5 mètre pour les arbustes plus petits. Mieux vaut prévoir large pour éviter les conflits de voisinage (branches qui dépassent, ombre…).
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Espacement Entre Cerisiers :
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Haute-tige (grand arbre) : 8 à 12 mètres entre chaque arbre.
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Demi-tige (taille moyenne) : 6 à 8 mètres.
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Formes Buissonnantes / Gobelets (plus petit) : 4 à 5 mètres.
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Formes Naines / Colonnaires : 1,5 à 2 mètres.
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Plantations Associées : Évitez de planter d’autres grands arbres trop près. Au pied, vous pouvez planter des fleurs ou des petits couvre-sols qui ne concurrencent pas trop les racines (fraisiers, consoude, tanaisie…).
D. Plantation en pot vs pleine terre
Planter en pot est possible, mais avec des contraintes :
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Conditions : Il faut choisir une variété naine ou greffée sur porte-greffe nanisant.
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Contenant : Un très grand pot est nécessaire (minimum 50-60 cm de diamètre et de profondeur au départ, puis rempotages réguliers dans plus grand). Le drainage doit être parfait (trous + couche de billes d’argile).
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Substrat : Un bon terreau pour arbres fruitiers, riche et drainant.
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Entretien : Arrosage très régulier (le pot sèche vite), fertilisation plus fréquente qu’en pleine terre. Protection hivernale du pot dans les régions froides.
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Avantages / Inconvénients :
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Pot : Possible sur balcon/terrasse, mobilité (relative). Moins productif, durée de vie plus courte, entretien plus contraignant (arrosage, rempotage).
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Pleine Terre : Plus grande production, plus grande longévité, moins d’entretien une fois installé (mais demande de l’espace).
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La pleine terre reste l’idéal si vous avez la place.
Comment planter un cerisier étape par étape ️
C’est le grand moment ! Voici la marche à suivre pour une plantation réussie. Prévoyez un peu de temps et faites-le calmement.
A. Préparation du terrain
Idéalement, préparez le trou de plantation plusieurs semaines, voire 1 ou 2 mois à l’avance, surtout si votre sol est lourd.
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Creuser le Trou : Faites un trou large et profond, bien plus grand que les racines ou la motte de l’arbre. Visez au moins 80 cm à 1 mètre de large et 50 à 60 cm de profondeur. Cela ameublit la terre autour et facilite le développement des jeunes racines. Séparez la terre de surface (plus riche) de la terre du fond.
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Décompacter le Fond : Griffez ou bêchez le fond du trou pour le décompacter, surtout en sol lourd, afin d’améliorer le drainage.
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Nettoyer : Enlevez les grosses pierres, les racines de mauvaises herbes (chiendent, liseron…).
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Amender : Mélangez à la terre extraite (surtout celle de surface) une bonne quantité de compost bien mûr ou de terreau de plantation. Si le sol est lourd, ajoutez un peu de sable grossier ou de gravier fin. Si le sol est très pauvre, vous pouvez ajouter une poignée d’engrais organique de fond (corne broyée, sang séché…). Ne mettez jamais de fumier frais en contact direct avec les racines !
B. Préparation du cerisier avant plantation
La préparation dépend si vous achetez votre arbre en racines nues, en motte ou en conteneur.
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Cerisier en Racines Nues (souvent planté en automne/hiver) :
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Inspection : Examinez les racines. Coupez proprement avec un sécateur désinfecté celles qui sont cassées, abîmées ou qui s’entrecroisent. Ne coupez pas trop court les petites radicelles (le « chevelu »), elles sont importantes.
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Pralinage (Fortement Recommandé !) : Le pralin est un mélange boueux qui enrobe les racines, les protège du dessèchement et favorise la reprise. Vous pouvez acheter du pralin prêt à l’emploi ou le faire vous-même (mélange d’argile, de bouse de vache ou de compost, et d’eau, consistance crème épaisse). Trempez les racines dans ce mélange juste avant de planter. Si vous ne pralinez pas, faites au moins tremper les racines dans l’eau pendant 1 à 2 heures.
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Conservation Temporaire : Si vous ne pouvez pas planter tout de suite, mettez l’arbre en jauge : creusez une tranchée dans un coin ombragé du jardin, couchez l’arbre dedans et recouvrez les racines de sable ou de terre légère et humide.
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Cerisier en Motte ou en Conteneur :
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Hydratation : Faites tremper la motte ou le pot dans un grand seau d’eau pendant 10-15 minutes, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’air qui s’échappent.
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Dépoter : Sortez délicatement l’arbre du conteneur. Si les racines forment un « chignon » (tournent en rond au fond du pot), essayez de les démêler doucement avec les doigts ou griffez-les légèrement pour les inciter à explorer la nouvelle terre. Ne cassez pas la motte si elle se tient bien.
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C. Technique de plantation détaillée (Les Gestes Clés !)
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Le Tuteur : Avant de mettre l’arbre, plantez solidement le tuteur dans le trou. Il doit être placé du côté du vent dominant par rapport au tronc. Cela évite d’abîmer les racines en l’enfonçant après. Le tuteur doit arriver environ 5-10 cm sous les premières branches principales.
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Couche de Drainage (Optionnel) : Si votre sol est très humide, vous pouvez mettre une petite couche de gravier ou de billes d’argile au fond du trou.
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Premier Remblai : Remettez un peu de terre amendée au fond du trou, en formant un petit cône sur lequel les racines (si racines nues) pourront s’étaler.
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Positionner l’Arbre : Placez l’arbre dans le trou, bien droit, contre le tuteur. ATTENTION AU COLLET ! Le collet (ou point de greffe, c’est le renflement à la base du tronc d’où partent les racines ou juste au-dessus) doit se trouver exactement au niveau du sol fini, voire légèrement au-dessus (1-2 cm). Ne l’enterrez surtout pas ! C’est une erreur fréquente qui favorise les maladies. Utilisez une planche posée en travers du trou pour vérifier le niveau.
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Combler le Trou : Remettez la terre amendée progressivement autour des racines. Tassez modérément avec les mains ou le pied au fur et à mesure pour bien mettre la terre en contact avec les racines et éviter les poches d’air. N’utilisez pas d’outil pour ne pas blesser les racines.
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Former une Cuvette : Avec la terre restante, formez un léger bourrelet tout autour du tronc, à environ 50-60 cm de distance. Cette cuvette retiendra l’eau d’arrosage et l’amènera directement aux racines.
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Attacher au Tuteur : Fixez le tronc au tuteur avec un lien souple (lien spécial pour arbres, caoutchouc…), sans serrer trop fort pour ne pas blesser l’écorce. Faites un lien en 8 pour éviter les frottements.
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Premier Arrosage : INDISPENSABLE ! Arrosez très copieusement, même s’il pleut ! Versez au moins 15 à 20 litres d’eau dans la cuvette. Cela permet de bien tasser la terre autour des racines et d’éliminer les dernières poches d’air.
D. Taille de plantation (Habillage)
Juste après la plantation (ou juste avant pour les racines nues), une petite taille est souvent nécessaire pour équilibrer la partie aérienne (les branches) avec la partie racinaire (qui a été un peu stressée).
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Raccourcir les Rameaux : Pour un jeune scion (tige unique avec quelques petites branches), coupez l’extrémité de la tige principale (la flèche) et raccourcissez les rameaux latéraux d’environ un tiers de leur longueur, en coupant au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur.
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Former la Structure (si arbre déjà un peu formé) : Sélectionnez 3 à 5 branches charpentières bien réparties autour du tronc et supprimez les autres. Raccourcissez légèrement ces charpentières. Le but est d’encourager l’arbre à bien se ramifier dès le départ.
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Coupe Propre : Faites des coupes nettes, en biais, juste au-dessus d’un bourgeon. Utilisez un sécateur bien aiguisé et désinfecté.
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Protection (Optionnel) : Sur les coupes importantes, vous pouvez appliquer un mastic cicatrisant, bien que ce soit de moins en moins recommandé (peut enfermer l’humidité). Une coupe nette suffit souvent.
Cette taille peut sembler sévère, mais elle aide vraiment l’arbre à bien démarrer.
E. Protections après plantation
Votre jeune cerisier est fragile !
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Froid/Gel : Si de fortes gelées sont annoncées juste après la plantation, paillez généreusement le pied (paille, feuilles mortes, BRF…) sur 10-15 cm d’épaisseur pour protéger les racines. Un voile d’hivernage peut protéger la partie aérienne si nécessaire.
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Animaux : Protégez le tronc des rongeurs (lapins, campagnols) avec une gaine de protection spéciale. Si vous avez des chevreuils, une protection plus haute ou une clôture peut être nécessaire.
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Soleil Brûlant (si plantation printemps tardif) : Un léger ombrage temporaire (cagette, canisse) peut aider les premiers jours.
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Sécheresse : Le paillage est votre meilleur allié pour garder l’humidité au pied.
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Paillage : Installez une bonne couche de paillis organique (paille, feuilles, BRF, tontes sèches…) dans la cuvette d’arrosage (sans toucher le tronc) pour limiter les mauvaises herbes, garder l’humidité et protéger du froid/chaud.
Voilà, votre cerisier est planté ! Mais le travail ne s’arrête pas là…
Entretien du cerisier après la plantation
Les premières années sont importantes pour que votre cerisier s’installe bien et devienne un bel arbre productif.
A. Arrosage et nutrition
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Arrosage la Première Année : C’est crucial ! Arrosez régulièrement et copieusement, surtout de mars à octobre. En été, s’il ne pleut pas, prévoyez au moins un arrosage abondant (20-30 litres) par semaine, voire plus s’il fait très chaud et sec. Le sol doit rester frais en profondeur.
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Années Suivantes : Les besoins diminuent à mesure que l’arbre s’enracine, mais surveillez toujours en cas de sécheresse prolongée, même pour un arbre adulte. Un cerisier qui manque d’eau donnera moins de fruits et sera plus sensible aux maladies.
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Fertilisation :
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La première année, le compost mis à la plantation suffit.
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Ensuite, un apport annuel de compost bien mûr au pied de l’arbre au printemps est généralement suffisant et idéal. Griffez-le légèrement en surface.
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Évitez les engrais chimiques trop riches en azote qui favorisent le feuillage au détriment des fruits et rendent l’arbre plus sensible aux pucerons. Si besoin, utilisez un engrais organique spécial arbres fruitiers au printemps.
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Paillage : Maintenez un paillage organique au pied toute l’année. Renouvelez-le quand il se décompose. C’est bon pour l’humidité, la vie du sol et ça limite les herbes.
B. Taille et formation
Attention : Le cerisier n’aime PAS beaucoup être taillé ! Contrairement aux pommiers ou poiriers, il cicatrise mal et une taille trop sévère ou mal faite peut entraîner la gommose (écoulement de résine) et favoriser les maladies. On taille donc le moins possible.
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Taille de Formation (les 3-4 premières années) : Elle vise à donner une belle structure à l’arbre.
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Choisissez la forme souhaitée (gobelet, axe central…). Le gobelet (centre ouvert, 3-5 charpentières) est courant et favorise la lumière et la fructification.
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Chaque année (en fin d’hiver, hors gel), raccourcissez légèrement les prolongements des charpentières pour encourager la ramification et supprimez les branches mal placées (qui se croisent, qui vont vers l’intérieur).
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Taille d’Entretien (sur arbre adulte) : Elle se fait après la récolte (août-septembre) ou en fin d’hiver (hors gel). Elle est minimale :
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Supprimez le bois mort, malade ou cassé.
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Enlevez les branches qui se croisent ou qui vont vers l’intérieur pour aérer le centre de l’arbre (la lumière doit pénétrer).
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Évitez de couper de grosses branches si possible.
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Outils et Techniques : Utilisez toujours des outils bien aiguisés et désinfectés (alcool à brûler, eau de javel diluée). Faites des coupes nettes, près du tronc ou de la branche porteuse, sans laisser de chicot (morceau de branche).
En résumé pour la taille : le moins possible, au bon moment, avec de bons outils !
C. Protection contre les maladies et ravageurs
Le cerisier peut être touché par quelques problèmes. La prévention est la meilleure approche.
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Principales Maladies :
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Moniliose : Fleurs ou fruits qui se dessèchent et pourrissent en restant sur l’arbre (couverts de coussinets grisâtres). Très fréquent. Enlevez et brûlez toutes les parties atteintes (fruits momifiés, rameaux secs) en hiver et après floraison. La bouillie bordelaise avant la floraison peut aider en préventif.
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Criblure (Maladie des Trous) : Petites taches puis trous dans les feuilles. Souvent lié à l’humidité. Bouillie bordelaise peut aider.
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Gommose : Écoulement de résine ambrée sur le tronc ou les branches. C’est un signe de stress (blessure, taille, maladie, sol inadapté…). Cherchez la cause. Nettoyez la plaie si possible.
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Ravageurs Courants :
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Mouche de la Cerise : Ses larves (asticots blancs) se développent dans les fruits, les rendant véreux. Difficile à combattre. Ramassez et détruisez tous les fruits atteints (ne pas les laisser au sol). Posez des pièges jaunes englués (phéromones ou attractif) dans l’arbre avant le début du rougissement des fruits pour capturer les adultes. Certains filets anti-insectes peuvent fonctionner sur les petits arbres.
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Pucerons Noirs : Envahissent les jeunes pousses au printemps. Affaiblissent l’arbre. Traitez avec du savon noir dilué ou favorisez les coccinelles.
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Traitements Préventifs :
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Bouillie Bordelaise (cuivre) : Peut être utilisée avec parcimonie à la chute des feuilles et juste avant le débourrement (ouverture des bourgeons) contre plusieurs maladies fongiques (champignons). Attention, le cuivre s’accumule dans le sol.
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Traitements d’Hiver (Huiles Blanches) : Peuvent aider contre les formes hivernantes de certains pucerons ou acariens.
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Solutions Biologiques : Savon noir, purin d’ortie (contre pucerons), décoction de prêle (renforce contre les maladies), favoriser les insectes auxiliaires (coccinelles, syrphes…).
Une bonne observation régulière de votre arbre permet de détecter les problèmes tôt !
D. La récolte des cerises
Le moment tant attendu !
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Quand Récolter ? Fiez-vous à la couleur (bien rouge, jaune rosé, ou noire selon la variété) et surtout au goût ! Goûtez une cerise pour savoir si elle est mûre. Elles ne mûrissent plus une fois cueillies. Récoltez par temps sec.
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Comment Cueillir ? Le mieux est de cueillir les cerises avec leur queue (pédoncule). Cela améliore leur conservation et évite de blesser l’arbre aux points d’attache des fruits (bourgeons pour l’année suivante). Tirez doucement ou coupez avec des ciseaux si nécessaire.
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Conservation : Les cerises sont fragiles ! Consommez-les rapidement. Elles se gardent 2-3 jours au réfrigérateur, non lavées, dans une boîte aérée. Vous pouvez aussi les congeler (dénoyautées ou non), faire des confitures, des conserves…
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Rendement : Variable selon l’âge, la variété, la taille de l’arbre et les conditions de l’année. Un jeune arbre donnera quelques kilos, un arbre adulte en pleine production peut donner plusieurs dizaines de kilos !
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Utilisations : Fraîches, clafoutis, tartes, confitures, sirops, liqueurs… selon vos goûts et la variété (douce ou acide).
Cas particuliers et techniques avancées (Pour aller plus loin)
Ces sections sont plus pour les curieux ou les jardiniers avancés.
A. Multiplication et greffage
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Semer un Noyau ? C’est amusant, mais long, et vous n’obtiendrez pas la même variété que le fruit d’origine (ce sera un cerisier « sauvage »). Il faudra le greffer pour avoir des fruits de qualité.
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Greffage : C’est la technique utilisée par les professionnels pour multiplier les variétés. On insère un bourgeon ou un rameau (greffon) de la variété désirée sur un jeune arbre issu de semis ou une branche d’un autre cerisier (porte-greffe). Techniques : greffe en écusson (été), greffe anglaise (hiver)… Demande un certain savoir-faire.
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Porte-Greffes : Le choix du porte-greffe influence la vigueur de l’arbre (taille adulte), son adaptation au sol (calcaire, humide…) et sa vitesse de mise à fruit. Exemples : Sainte-Lucie (classique), MaxMa Delbard® 14 (semi-vigoureux), Gisela® 5 (nanisant)…
B. Culture en agriculture biologique
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Principes : Pas de pesticides ni d’engrais chimiques de synthèse. Favoriser la vie du sol (compost, paillis), la biodiversité (haies, fleurs), choisir des variétés résistantes.
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Alternatives Naturelles : Utiliser les traitements bio mentionnés plus haut (savon noir, prêle, cuivre avec modération…), favoriser les insectes auxiliaires.
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Gestion des Herbes : Paillage, désherbage manuel ou thermique.
C. Cerisiers en permaculture
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Intégration : Le cerisier peut faire partie d’une « guilde » de plantes (association bénéfique) avec des fixateurs d’azote (légumineuses), des plantes attirant les pollinisateurs, des couvre-sols…
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Synergie : L’idée est de créer un écosystème où les plantes s’entraident.
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Biodiversité : Favoriser au maximum la diversité végétale et animale autour de l’arbre.
D. Adaptation au changement climatique
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Sécheresse : Choisir des porte-greffes plus résistants, pailler massivement, optimiser l’arrosage (goutte-à-goutte).
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Gelées Tardives / Floraison Précoce : Choisir des variétés à floraison plus tardive. Systèmes anti-gel (aspersion d’eau, bougies) pour les professionnels.
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Nouveaux Ravageurs : Surveillance accrue (ex: drosophile suzukii).
Résolution de problèmes courants
Parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Voici quelques pistes.
A. Mon cerisier ne fleurit pas
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Causes Possibles :
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Trop Jeune : Il faut attendre 3 à 5 ans. Patience !
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Mauvaise Taille : Taille trop sévère ou au mauvais moment (coupe des bourgeons à fleurs).
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Manque de Soleil : Pas assez de lumière.
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Excès d’Engrais Azoté : Trop de feuilles, pas de fleurs.
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Problème de Porte-Greffe ou variété inadaptée.
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Manque de Froid Hivernal (vernalisation) pour certaines variétés.
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Solutions : Attendre, tailler moins ou différemment, vérifier l’ensoleillement, arrêter l’excès d’engrais.
B. Mon cerisier ne fructifie pas malgré la floraison
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Causes Possibles :
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Problème de Pollinisation : Variété non autofertile sans pollinisateur compatible à proximité, ou pollinisateurs qui ne fleurissent pas en même temps. Pas assez d’abeilles.
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Météo au Moment de la Floraison : Gel tardif qui a détruit les fleurs ou les jeunes fruits. Pluie intense ou vent fort qui a empêché les abeilles de travailler.
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Maladies : Moniliose qui a détruit les fleurs.
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Carences : Rare, mais possible.
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Solutions : Vérifier la compatibilité des variétés, planter un pollinisateur ou une branche greffée d’un pollinisateur. Choisir une variété autofertile. Protéger du gel si possible. Traiter préventivement la moniliose.
C. Maladies et symptômes
Observez bien les feuilles, les fruits, le tronc. Des taches, des trous, des pourritures, des écoulements… Chaque symptôme oriente vers une cause. Agissez vite et préventivement pour les années suivantes. En cas de doute, prenez une photo et montrez-la à un pépiniériste ou cherchez dans un guide spécialisé.
D. Erreurs fréquentes à éviter
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Planter trop profond (enterrer le collet/point de greffe).
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Arroser trop ou pas assez (surtout la première année).
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Tailler trop sévèrement ou au mauvais moment.
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Mettre trop d’engrais azoté.
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Compacter le sol autour des racines en marchant dessus.
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Ne pas vérifier la compatibilité pour la pollinisation.
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Choisir un emplacement mal drainé ou trop ombragé.
FAQ –
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Est-il possible de planter un cerisier seul dans son jardin ?
Oui, si vous choisissez une variété autofertile (ex: ‘Summit’, ‘Lapins’, ‘Montmorency’). Sinon, il en faut au moins deux compatibles. -
Combien de temps faut-il pour qu’un cerisier donne des fruits ?
Généralement 3 à 5 ans après la plantation pour une récolte significative. -
Quelle est la meilleure variété pour débuter ?
Une variété autofertile, rustique et résistante aux maladies est un bon choix. ‘Montmorency’ (acide) ou ‘Summit’ / ‘Lapins’ (doux) sont souvent conseillées. -
Est-ce que le cerisier pousse vite ?
Oui, la croissance est assez rapide les premières années. -
Comment protéger les cerises des oiseaux ?
Les filets anti-oiseaux sont la solution la plus efficace (à poser juste avant que les cerises ne rougissent). Les effaroucheurs (CD, rubans brillants) ont une efficacité limitée et temporaire. -
Que faire si mon jardin est petit ?
Choisissez une variété greffée sur porte-greffe nanisant ou une forme colonnaire. La culture en grand pot est aussi une option. -
Peut-on planter un cerisier près d’une piscine ?
Déconseillé. Les racines peuvent s’étendre, et surtout, les fleurs et les fruits qui tombent peuvent salir l’eau et les abords. Prévoyez une bonne distance (au moins 7-10 mètres). -
Les cerisiers sont-ils difficiles à entretenir ?
Non, une fois bien installés, ils demandent surtout une taille minimale, un peu de compost annuel et une surveillance des maladies/ravageurs. L’arrosage reste important les premières années et en cas de sécheresse. -
Quelle est la durée de vie d’un cerisier ?
Variable, mais souvent 30 à 50 ans, parfois plus s’il est bien soigné et dans de bonnes conditions. -
Quelles plantes associer au pied d’un cerisier ?
Des plantes couvre-sol qui n’ont pas de racines profondes : fraisiers, myosotis, consoude (qui enrichit le sol), tanaisie (répulsif), œillets d’Inde… Évitez les plantes trop envahissantes ou qui demandent un travail du sol fréquent.
Prêt à Accueillir Votre Cerisier ? Lancez-vous !
Et voilà ! Vous avez maintenant toutes les clés en main pour réussir la plantation de votre cerisier. Choisir la bonne variété, trouver l’emplacement idéal, planter dans les règles de l’art et assurer un bon suivi les premières années : ce sont les secrets d’un arbre sain et productif.
Planter un cerisier, c’est un geste simple mais plein de promesses. C’est investir dans la beauté de votre jardin, dans le plaisir de récolter vos propres fruits, et dans des souvenirs gourmands pour les années à venir. C’est un arbre généreux, qui vous émerveillera par sa floraison printanière et vous régalera de ses fruits délicieux.
N’ayez pas peur de vous lancer ! Même si cela demande un peu de préparation, la satisfaction de voir grandir votre cerisier et de goûter ses premières cerises est incomparable.
Alors, choisissez votre variété préférée, préparez votre pelle, et offrez une place de choix à ce magnifique arbre dans votre jardin. Vous ne le regretterez pas !
Bonne plantation et futures belles récoltes !
(Note : Ce guide fournit des informations générales. N’hésitez pas à consulter des pépiniéristes locaux ou des ressources spécialisées pour des conseils adaptés précisément à votre région et à votre sol.)
Planter un cerisier de nos jours :
Greffe en fente du cerisier de nos jours :
La vie d’un cerisier en vidéo :