Laurier – Culture du laurier Sauce pour Profiter de ses Feuilles Aromatiques

Vous aimez parfumer vos plats mijotés avec cette feuille aromatique si reconnaissable ? Le laurier sauce (Laurus nobilis) est un incontournable en cuisine, mais savez-vous qu’il est aussi très facile à cultiver chez vous ? Que vous ayez un grand jardin ou un simple balcon, ce guide complet vous explique tout, pas à pas, pour réussir la culture du laurier sauce et profiter de ses feuilles parfumées toute l’année. 

Mes articles sont très complets donc longs ;) Cliquez ici pour aller directement à ce qui vous intéresse. ____ SOMMAIRE DE CETTE PAGE ____ >>>

Présentation et mise en garde :

  • Qu’est-ce que le Laurier Sauce ? Le Laurier Sauce, de son nom scientifique Laurus nobilis, est un bel arbuste originaire du bassin méditerranéen. Son grand atout ? Son feuillage persistant, c’est-à-dire qu’il reste vert toute l’année, et surtout, très aromatique. Une seule feuille froissée dégage ce parfum unique qui sublime nos plats !

  • ⚠️ ATTENTION : Ne Pas Confondre ! ⚠️ C’est très important ! Le Laurier Sauce est le seul laurier dont les feuilles sont comestibles. Il ne faut JAMAIS le confondre avec d’autres arbustes qui lui ressemblent et qu’on appelle aussi « lauriers », mais qui sont TOXIQUES, voire mortels :

    • Le Laurier Rose (Nerium oleander) : Très belles fleurs roses, blanches ou rouges, mais toute la plante est très toxique.

    • Le Laurier Cerise (Prunus laurocerasus) : Souvent utilisé pour les haies, ses feuilles et fruits (sauf la pulpe) sont toxiques.

    • Le Laurier-Tin (Viburnum tinus) : Fleurs blanches en hiver, baies bleues/noires, non comestible.

    • En cas de doute, achetez toujours votre plant de laurier sauce chez un pépiniériste fiable qui garantit l’espèce Laurus nobilis. Frottez une feuille : le parfum caractéristique du laurier sauce ne trompe pas !

  • Pourquoi cultiver du laurier sauce chez soi ?

    • Pour la Cuisine : Avoir des feuilles fraîches ou séchées à portée de main, c’est idéal pour parfumer vos plats.

    • Pour ses Propriétés Potentielles : On lui prête traditionnellement des vertus digestives (on y reviendra).

    • Pour sa Beauté : C’est un bel arbuste persistant, idéal en isolé, en pot ou même en haie. On peut le tailler dans des formes décoratives (topiaire).

    • Pour le Symbole : Dans l’Antiquité, le laurier était symbole de victoire et de gloire (la couronne de laurier de César !).

  • Un Bref Historique : Utilisé depuis des millénaires par les Grecs et les Romains, tant pour ses arômes que pour ses symboles, le laurier sauce a traversé les âges pour devenir un pilier de la cuisine méditerranéenne et européenne.

  • Structure de l’Article : Ce guide vous détaille tout : comment le reconnaître, où et comment le planter, comment l’entretenir et le tailler, comment le multiplier, comment le protéger des soucis, et bien sûr, comment récolter et utiliser ses précieuses feuilles.

Tout Savoir sur le Laurier Sauce (Laurus nobilis)

Apprenons à mieux connaître cet arbuste avant de l’inviter chez nous.

1 Description botanique détaillée : Portrait d’un Aromate Noble

  • Famille : Le laurier sauce appartient à la famille des Lauracées, comme l’avocatier ou le cannelier.

  • Port et Taille : C’est un arbuste qui peut devenir un petit arbre s’il se plaît bien et qu’on ne le taille pas. Il peut atteindre 5 à 10 mètres de haut, voire plus dans son milieu d’origine. Sa croissance peut être assez rapide une fois qu’il est bien installé. Il a naturellement une forme conique ou arrondie.

  • Feuillage : C’est son principal atout !

    • Persistant : Les feuilles restent sur l’arbre toute l’année.

    • Forme : Ovales, allongées, avec une extrémité pointue (lancéolées).

    • Couleur : Vert foncé brillant sur le dessus, plus pâle en dessous.

    • Texture : Assez épaisses, coriaces (un peu comme du cuir).

    • Parfum : Très aromatiques quand on les froisse, une odeur caractéristique, chaude et légèrement épicée.

  • Floraison : Au printemps (mars à mai), il se couvre de petites fleurs discrètes, de couleur jaunâtre ou blanc verdâtre, regroupées en petites ombelles (des petits bouquets) à l’aisselle des feuilles. Elles sont aussi légèrement parfumées. Le laurier sauce est une plante dioïque, ce qui signifie qu’il y a des pieds mâles (qui produisent du pollen) et des pieds femelles (qui peuvent produire des fruits s’ils sont pollinisés).

  • Fructification : Après la floraison (sur les pieds femelles pollinisés), de petites baies apparaissent. Elles sont ovales, de la taille d’un petit pois, d’abord vertes puis noires et brillantes à maturité en automne. Attention : ces baies ne sont pas considérées comme comestibles pour l’homme (même si on en extrayait une huile autrefois). On n’utilise que les feuilles en cuisine.

  • Système Racinaire : Le laurier développe un système racinaire assez puissant, avec une tendance à s’étaler et à s’ancrer solidement. Il peut produire des rejets (nouvelles pousses) depuis la base.

2 Rusticité et adaptation : Un Méditerranéen qui s’Adapte

  • Résistance au Froid : Le laurier sauce est raisonnablement rustique. Il peut supporter des températures allant jusqu’à -10°C, voire -15°C pendant de courtes périodes, surtout s’il est planté dans un endroit abrité et dans un sol bien drainé. Cependant, les jeunes plants et les cultures en pot sont plus sensibles. Un froid intense et prolongé, surtout s’il est accompagné de vent et d’humidité, peut endommager le feuillage ou même faire mourir les parties aériennes (il repart souvent de la base).

  • Exigences Climatiques : Étant d’origine méditerranéenne, il aime la chaleur et le soleil, mais il s’adapte bien à des climats plus tempérés. Il supporte bien la sécheresse une fois adulte et bien installé, mais apprécie un peu d’humidité dans le sol, surtout pendant sa croissance.

laurier

Planter son Laurier Sauce

Prêt à accueillir votre laurier ? Voici comment bien le planter pour qu’il s’épanouisse.

1 Choisir l’emplacement idéal : Où va-t-il se plaire ?

  • Exposition : Soleil ou Mi-Ombre ? Le laurier sauce préfère le plein soleil, qui favorise un feuillage dense et aromatique. Cependant, il tolère bien la mi-ombre, surtout dans les régions du Sud où le soleil peut être très fort.

  • Abri Indispensable ! Le plus important est de lui trouver une situation chaude et surtout bien abritée des vents froids et desséchants, qui sont son principal ennemi en hiver. Plantez-le près d’un mur exposé au sud ou à l’ouest, dans un patio, ou protégé par d’autres arbustes plus grands.

  • Besoin d’Espace : Pensez à sa taille adulte potentielle ! Même si vous comptez le tailler, laissez-lui de l’espace pour respirer et se développer, aussi bien en hauteur qu’en largeur (au moins 1,5m à 2m des autres plantations ou constructions si vous le laissez pousser librement).

2 Le sol parfait pour le laurier sauce : Ses préférences

Le laurier sauce n’est pas excessivement difficile, mais il a une exigence majeure : un bon drainage !

  • Drainage Indispensable ! Il déteste avoir les pieds dans l’eau stagnante, surtout en hiver. Un sol bien drainé est la condition numéro 1 pour sa réussite. Si votre sol est lourd et argileux, il faudra absolument améliorer le drainage (voir ci-dessous).

  • Préférences : Il aime un sol fertile (riche en humus), légerprofond (pour bien ancrer ses racines) et qui reste un peu frais en été (sans être détrempé).

  • Tolérance au pH : Il s’adapte à différents types de sols, qu’ils soient légèrement acides ou neutres. Il semble redouter un peu les sols très calcaires, qui peuvent parfois faire jaunir son feuillage (chlorose).

  • Comment Améliorer le Sol ?

    • Sol Lourd (Argileux) : Au moment de la plantation, mélangez à votre terre du compost bien mûr, du terreau de feuilles ou même un peu de sable grossier pour l’alléger et améliorer l’écoulement de l’eau. Vous pouvez aussi planter sur une légère butte.

    • Sol Pauvre : Enrichissez-le avec du compost ou du fumier bien décomposé.

    • Sol Calcaire : Un apport régulier de compost aidera. Évitez les engrais qui augmentent le calcaire.

3 Culture en pleine terre vs. en pot ou bac : Que choisir ?

Les deux sont possibles, avec des avantages et des inconvénients.

  • Culture en Pleine Terre :

    • Avantages : C’est là qu’il se développera le mieux et atteindra sa taille maximale. Moins d’arrosage une fois établi. Meilleure résistance au froid pour les racines.

    • Inconvénients : Demande un emplacement adapté et de l’espace. Plus difficile à protéger du grand froid dans les régions limites.

  • Culture en Pot ou Grand Bac :

    • Avantages : Idéal pour les balcons, terrasses, ou les régions aux hivers rigoureux car on peut rentrer le pot à l’abri (serre froide, véranda non chauffée, garage lumineux…). Permet de contrôler parfaitement le substrat.

    • Inconvénients : Demande un grand pot (minimum 40-50 cm de diamètre et de profondeur pour un sujet déjà un peu grand, à augmenter avec la croissance). Arrosage beaucoup plus fréquent. Fertilisation régulière nécessaire. Croissance plus limitée qu’en pleine terre.

  • Choix du Contenant (Pot) : Prenez un pot solide et stable, avec impérativement des trous de drainage au fond. Une bonne couche de billes d’argile ou de gravier au fond améliorera encore le drainage.

  • Substrat pour Culture en Pot : Faites un mélange drainant et nourrissant :

    • 1/3 bonne terre de jardin (si pas trop lourde)

    • 1/3 terreau de plantation de bonne qualité

    • 1/3 sable grossier ou pouzzolane (pour le drainage)

    • Vous pouvez ajouter une poignée de compost bien mûr.

4 Quand planter le laurier sauce ? Le bon moment ️

  • Les meilleures périodes sont l’automne (septembre-octobre) ou le printemps (mars-avril-mai).

    • Automne : Le sol est encore chaud, ce qui permet aux racines de bien s’installer avant l’hiver (dans les régions où les hivers ne sont pas trop rudes).

    • Printemps : Une fois les gros risques de gelées passés. La plante profite de toute la belle saison pour s’établir.

  • Évitez de planter en plein hiver (période de gel) ou en plein été (période de sécheresse et de forte chaleur).

5 Les étapes détaillées de la plantation : Pas à Pas 

Que ce soit en pleine terre ou en pot, la méthode est similaire.

  1. Préparer le Trou (Pleine Terre) ou le Pot :

    • Pleine Terre : Creusez un trou large et profond, au moins deux fois plus grand que la motte de l’arbuste (ex: 50-60 cm en tous sens). Décompactez bien le fond du trou avec une fourche-bêche pour faciliter l’enracinement.

    • Pot : Assurez-vous que le pot est propre et placez la couche de drainage au fond (billes d’argile, gravier…).

  2. Améliorer la Terre (Pleine Terre) : Mélangez la terre sortie du trou avec du compost bien mûr et/ou du terreau. Vous pouvez ajouter un peu d’engrais organique de fond (corne broyée, sang séché…) si votre sol est pauvre.

  3. Préparer la Motte : Si votre laurier est en conteneur, sortez-le délicatement. Si les racines forment un « chignon » (elles tournent en rond au fond), démêlez-les doucement avec les doigts sans trop les abîmer. Si la motte est très sèche, faites-la tremper dans un seau d’eau pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’air.

  4. Mise en Place :

    • Placez l’arbuste bien droit au centre du trou ou du pot. Le haut de la motte doit arriver juste au niveau du sol fini (ou légèrement en dessous dans le pot). Ne l’enterrez pas trop profondément !

  5. Remplir, Tasser, Cuvette :

    • Comblez le trou avec le mélange de terre préparé (ou le substrat pour pot).

    • Tassez légèrement la terre au fur et à mesure avec les mains (pas avec les pieds !) pour bien mettre la terre en contact avec les racines et éviter les poches d’air.

    • Pleine Terre : Aménagez une cuvette d’arrosage autour du pied (un petit bourrelet de terre) pour que l’eau d’arrosage reste bien au niveau des racines et ne s’écoule pas.

  6. Arrosage Initial : Indispensable ! Arrosez copieusement juste après la plantation (même s’il pleut !), environ 10-15 litres d’eau pour un arbuste en pleine terre. Cela aide la terre à bien se mettre en place.

  7. Espacement :

    • En Isolé : Laissez-lui au moins 2-3 mètres pour s’épanouir.

    • En Haie : Espacez les plants de 80 cm à 1 mètre.

Votre laurier sauce est planté ! Il ne reste plus qu’à l’accompagner dans sa croissance.

L’Entretien du Laurier Sauce

Bonne nouvelle : une fois bien installé, le laurier sauce demande peu de soins !

1 Arrosage : Juste ce qu’il Faut !

  • Besoin en Eau :

    • Après la Plantation : C’est là qu’il est le plus important ! Arrosez régulièrement pendant les deux premières années, surtout pendant les périodes sèches (printemps/été), pour l’aider à bien s’enraciner. Le sol doit rester frais en profondeur.

    • En Pleine Terre (Adulte) : Une fois bien établi (après 2-3 ans), le laurier sauce devient très résistant à la sécheresse. L’arrosage n’est généralement plus nécessaire, sauf en cas de sécheresse vraiment prolongée et intense en été. Un bon paillage au pied aidera à garder la fraîcheur.

    • En Pot : C’est différent ! Le substrat en pot sèche beaucoup plus vite. Il faut arroser régulièrement dès que la terre est sèche en surface (vérifiez avec le doigt sur quelques centimètres). La fréquence varie selon la taille du pot, le temps, la saison (plus en été, moins en hiver). Ne laissez jamais la motte se dessécher complètement, mais évitez aussi l’excès d’eau qui fait pourrir les racines (videz la soucoupe après l’arrosage !).

  • Techniques d’Arrosage : Arrosez toujours au pied de l’arbuste, sans mouiller le feuillage si possible. Utilisez une quantité d’eau suffisante pour humidifier la motte en profondeur.

2 Fertilisation : Faut-il le Nourrir ?

Le laurier sauce n’est pas extrêmement gourmand, surtout en pleine terre.

  • En Pleine Terre :

    • Si votre sol est naturellement riche ou si vous avez mis du compost à la plantation, un apport d’engrais n’est pas forcément nécessaire tous les ans.

    • Vous pouvez apporter une couche de compost ou de fumier bien décomposé au pied au printemps, tous les 1 ou 2 ans, pour entretenir la fertilité.

    • Si vous trouvez sa croissance lente ou son feuillage un peu pâle, un apport d’engrais organique équilibré (spécial arbustes) au printemps peut lui donner un coup de pouce.

  • En Pot : Les réserves du substrat s’épuisent plus vite.

    • Pendant la période de croissance (du printemps à l’automne), apportez un engrais liquide ou solide équilibré (pour plantes vertes ou arbustes en pot) environ tous les mois ou tous les deux mois, en suivant les instructions sur l’emballage.

    • Réduisez ou arrêtez la fertilisation en hiver, lorsque la plante est au repos.

3 La taille du laurier sauce : Un Geste Important ! 

La taille n’est pas obligatoire, mais elle est souvent utile pour maîtriser son développement et le garder beau et dense.

  • Pourquoi Tailler ?

    • Limiter la Croissance : Surtout s’il est en pot ou si vous ne voulez pas qu’il devienne un arbre.

    • Densifier le Feuillage : La taille encourage la ramification, rendant l’arbuste plus touffu.

    • Donner une Forme : Pour une haie, une boule, un cône (art topiaire).

    • Supprimer le Bois Mort : Enlever les branches sèches, abîmées ou malades.

  • Quand Tailler ? Plusieurs Options Possibles :

    • Juste Après la Floraison (Mai-Juin) : C’est une bonne période pour une taille légère de mise en forme, sans compromettre la prochaine floraison.

    • Fin d’Été (Août-Septembre) : Une deuxième taille légère est possible pour maintenir une forme nette (surtout pour les haies ou topiaires).

    • Fin d’Hiver / Début Printemps (Février-Mars) : C’est la période souvent recommandée pour une taille plus importante si nécessaire (réduire le volume, rajeunir). La taille avant le redémarrage de la végétation stimule une repousse vigoureuse. Attention : cette taille supprimera la floraison de l’année.

    • Bois Mort ou Abîmé : Vous pouvez l’enlever à n’importe quel moment de l’année, en évitant juste les périodes de très grand froid.

  • Comment Tailler ? Les Bons Gestes :

    • Utilisez toujours des outils bien propres et bien aiguisés (sécateur pour les petites branches, ébrancheur ou scie pour les plus grosses, cisaille ou taille-haie pour les haies et formes). Des coupes nettes cicatrisent mieux.

    • Ne taillez pas trop sévèrement d’un coup. Évitez de couper plus d’un tiers du volume de l’arbuste en une seule fois. Préférez des tailles régulières et plus légères.

    • Techniques selon l’Objectif :

      • Taille de Forme (Boule, Cône…) : Taillez les nouvelles pousses pour maintenir la silhouette souhaitée.

      • Taille de Haie : Utilisez un cordeau pour être droit. Taillez 1 à 2 fois par an pour garder une haie dense.

      • Taille de Rajeunissement : Si l’arbuste est vieux, dégarni, ou a beaucoup souffert du gel, vous pouvez le tailler plus sévèrement (voire le rabattre près du sol) en fin d’hiver. Il repartira vigoureusement de la base.

    • Supprimer les Rejets : Le laurier sauce a tendance à faire des rejets (nouvelles pousses) directement depuis la base ou les racines. Coupez-les régulièrement au ras du sol s’ils vous gênent ou si vous ne voulez pas que l’arbuste s’étale trop.

4 Protection hivernale : Surtout en Pot et Régions Froides

Si vous habitez une région où les hivers sont froids (-10°C et moins) ou si votre laurier est en pot (racines plus exposées au gel).

  • Voile d’Hivernage : En cas de coup de froid annoncé, vous pouvez envelopper le feuillage avec un ou plusieurs voiles d’hivernage. Cela le protège du vent glacial et gagne quelques degrés. Enlevez-le dès que le temps se radoucit pour laisser respirer la plante.

  • Protéger le Pot : C’est essentiel car les racines gèlent plus vite en pot.

    • Emballez le pot avec du papier bulle, du carton, du papier journal, ou des housses de protection spéciales.

    • Surélevez le pot du sol froid (avec des cales en bois ou en terre cuite).

    • Rapprochez le pot d’un mur abrité.

  • Paillage au Pied : Que ce soit en pot ou en pleine terre dans les régions un peu fraîches, étalez une épaisse couche de paillis (feuilles mortes, paille, écorces…) sur la surface du sol pour protéger les racines du gel.

  • Rentrer les Lauriers en Pot : La solution la plus sûre dans les régions très froides. Rentrez le pot dans un endroit frais (entre 0°C et 10°C), lumineux et hors gel (serre froide, véranda non chauffée, garage avec fenêtre…). Réduisez l’arrosage pendant l’hiver (juste assez pour que la motte ne sèche pas complètement). Ressortez-le progressivement au printemps.

culture laurier

Multiplier son Laurier Sauce

Envie d’avoir plus de lauriers ou d’en offrir ? C’est possible !

1 Le Bouturage : La Méthode la Plus Facile

C’est la technique la plus courante et qui donne de bons résultats.

  • Période Idéale : En fin d’été (juillet à septembre). On utilise des rameaux de l’année qui commencent à durcir (on dit « semi-aoûtés »).

  • Prélever les Boutures : Choisissez des tiges latérales saines, sans fleurs, d’environ 10-15 cm de long. Coupez juste en dessous d’un nœud (point d’attache d’une feuille).

  • Préparation des Boutures :

    1. Retirez les feuilles de la moitié inférieure de la tige.

    2. Coupez de moitié les feuilles restantes en haut (pour limiter l’évaporation).

    3. Vous pouvez tremper la base de la bouture dans de l’hormone de bouturage (en poudre ou liquide), c’est facultatif mais ça augmente les chances de réussite.

  • Substrat : Utilisez un mélange léger et drainant : terreau spécial semis, ou un mélange moitié terreau / moitié sable. Remplissez de petits pots.

  • Plantation : Faites un trou dans le substrat avec un crayon ou votre doigt, insérez la base de la bouture, et tassez doucement autour.

  • Bouturage « à l’Étouffée » : Pour maintenir une forte humidité autour des boutures (essentiel !), couvrez les pots :

    • Avec une bouteille en plastique coupée et retournée dessus.

    • En plaçant le pot dans un sac plastique transparent fermé (tenu par un élastique).

    • Aérez de temps en temps (tous les 2-3 jours) pour éviter la condensation excessive et les moisissures.

  • Conditions de Réussite : Placez les pots dans un endroit chaud (autour de 18-20°C)lumineux mais sans soleil direct. Maintenez le substrat légèrement humide.

  • Hivernage des Boutures : Gardez les boutures à l’abri du gel pendant l’hiver (serre froide, châssis, intérieur frais).

  • Repiquage : Au printemps suivant, quand les boutures ont bien repris et développé des racines, vous pouvez les rempoter individuellement dans des pots plus grands ou les planter au jardin si le temps le permet.

2 La Séparation des Rejets : Simple et Efficace

  • Quand ? Lorsque votre laurier sauce est bien établi et produit des rejets (nouvelles pousses) à sa base.

  • Technique : Au printemps, dégagez délicatement la terre autour d’un rejet bien développé. Avec une bêche bien tranchante, séparez le rejet du pied mère en essayant de conserver un maximum de racines. Replantez ce nouveau plant immédiatement ailleurs ou en pot.

3 Le Marcottage : Faire Raciner sur Place

  • Technique : Choisissez une branche basse et souple au printemps ou en été. Entaillez légèrement l’écorce sur la partie qui touchera le sol. Enterrez cette partie de la branche dans le sol (ou dans un pot rempli de terreau placé à côté), en maintenant l’extrémité de la branche hors de terre (fixez-la avec un crochet si besoin). Gardez la zone enterrée humide. Des racines vont se former au niveau de l’entaille.

  • Séparation : Au printemps suivant (ou quand les racines sont bien développées), coupez la branche en dessous des nouvelles racines pour la séparer du pied mère, et replantez la marcotte.

4 Le Semis : Pour les Patients ! 

  • C’est moins courant pour les particuliers car plus long et le résultat peut être variable (si pollinisation croisée).

  • Récoltez les baies noires bien mûres à l’automne. Enlevez la pulpe (qui peut inhiber la germination). Semez les graines (noyaux) au printemps, en pot ou en terrine, dans un terreau léger. La germination peut être longue et irrégulière.

Ravageurs et Maladies du Laurier Sauce

Bonne nouvelle : le laurier sauce est assez résistant ! Mais quelques soucis peuvent parfois apparaître, surtout si la plante est affaiblie ou dans de mauvaises conditions.

1 Généralités : Un Arbuste Plutôt Robuste

Un laurier sauce planté au bon endroit, dans un sol drainé et bien entretenu, aura rarement de gros problèmes. La plupart des soucis sont liés à des conditions de culture inadaptées ou à des attaques d’insectes spécifiques.

2 Les principaux ravageurs : Qui Grignote ou Pique ?

  • Psylle du Laurier (Trioza alacris) : Le Plus Fréquent ! 

    • Symptômes : C’est lui le coupable si vous voyez des feuilles qui s’enroulent sur les bords, s’épaississent, jaunissent puis se dessèchent. À l’intérieur de ces feuilles enroulées, on trouve de petites larves blanchâtres et des sécrétions cireuses. Les feuilles peuvent aussi devenir collantes à cause du miellat (liquide sucré excrété par l’insecte).

    • Conséquence : La fumagine (voir maladies) se développe souvent sur ce miellat.

    • Lutte :

      • Coupez et brûlez les feuilles atteintes dès l’apparition des symptômes (si l’attaque est limitée).

      • Pulvérisez une solution de savon noir dilué dans l’eau (cela nettoie le miellat et gêne les insectes).

      • Favorisez les auxiliaires (certaines punaises, chrysopes…).

      • En dernier recours, un insecticide à base d’huile de colza peut être utilisé en hiver sur les formes hivernantes.

  • Thrips du Laurier : Minuscules insectes piqueurs.

    • Symptômes : Les feuilles prennent un aspect plombé, argenté, puis brunissent et se dessèchent. Souvent par temps chaud et sec.

    • Lutte : Douchez le feuillage régulièrement par temps sec. Savon noir.

  • Cochenilles : Petits insectes ressemblant à des boucliers ou des amas cotonneux, souvent sur les tiges ou sous les feuilles.

    • Lutte : Nettoyez avec un chiffon imbibé d’alcool à brûler ou d’eau savonneuse. Huile de colza en hiver.

  • Pucerons : Moins fréquents sur le laurier, mais possibles sur les jeunes pousses tendres.

    • Lutte : Savon noir, auxiliaires (coccinelles).

  • Chenilles Défoliatrices : Rarement graves, mais peuvent grignoter les feuilles. Enlevez-les à la main.

  • Otiorhynque : Petit coléoptère noir qui mange les feuilles la nuit (encoches sur les bords). Ses larves dans le sol sont plus dangereuses pour les racines (surtout en pot).

    • Lutte (contre les larves) : Utilisation de nématodes spécifiques (Steinernema kraussei), à acheter en jardinerie et à appliquer au sol.

3 Les principales maladies : Souvent une Conséquence

Les vraies maladies sont rares, souvent liées à un problème initial (insectes, conditions météo…).

  • Fumagine : Le Dépôt Noirâtre 

    • Symptômes : Une poudre noire, semblable à de la suie, recouvre les feuilles et les tiges.

    • Cause : Ce n’est pas une maladie directe de la plante ! C’est un champignon qui se développe sur le miellat collant laissé par les pucerons, les cochenilles ou surtout le psylle.

    • Conséquence : Gêne la photosynthèse (la plante respire moins bien) et n’est pas esthétique.

    • Lutte : Il faut traiter la cause = éliminer les insectes piqueurs (psylle, pucerons…). Une fois les insectes disparus, la fumagine disparaîtra progressivement. On peut nettoyer les feuilles avec de l’eau savonneuse.

  • Maladie des Feuilles Sèches / Marrons :

    • Ce n’est pas une maladie spécifique, mais un symptôme qui peut avoir plusieurs causes :

      • Attaque de psylle ou de thrips.

      • Manque d’eau (surtout en pot).

      • Excès d’eau (racines qui pourrissent).

      • Coup de froid intense en hiver.

      • Il faut identifier la cause pour agir.

  • Criblure (Coryneum beijerinckii) : Des Trous dans les Feuilles

    • Symptômes : Apparition de petites taches rondes, brunes ou violacées sur les feuilles. Ces taches se nécrosent (meurent) au centre et tombent, laissant des trous (comme si on avait tiré à la chevrotine, d’où le nom « criblure »). Les feuilles peuvent jaunir et tomber prématurément.

    • Conditions Favorables : Souvent après un hiver ou un printemps très pluvieux. Ce champignon touche aussi les arbres fruitiers à noyaux et d’autres lauriers (laurier cerise…).

    • Prévention & Lutte : Ramassez et détruisez les feuilles atteintes tombées au sol. Taillez pour aérer l’arbuste. Désinfectez vos outils de taille. Des traitements à base de cuivre (bouillie bordelaise) à l’automne et en fin d’hiver peuvent limiter la maladie en préventif.

4 Prévention et lutte intégrée : Jardiner Malin !

  • La Base : Un Laurier en Bonne Santé ! Plantez-le au bon endroit, dans un sol adapté, arrosez correctement… une plante heureuse est naturellement plus résistante.

  • Surveillance Régulière : Observez votre laurier souvent. Plus vous détectez un problème tôt, plus il sera facile à gérer. Regardez sous les feuilles, les jeunes pousses…

  • Priorité à la Lutte Biologique : Favorisez les insectes auxiliaires (coccinelles, chrysopes…). Utilisez des méthodes douces en premier (jet d’eau, savon noir…).

  • Traitements : En Dernier Recours. Si un traitement est nécessaire, choisissez le produit le moins nocif possible (huiles végétales, nématodes…) et appliquez-le au bon moment et en respectant les doses.

Récolte et Conservation des Feuilles de Laurier Sauce

Le moment tant attendu : profiter de votre production !

1 Quand récolter les feuilles ?

  • Bonne nouvelle : vous pouvez récolter les feuilles de laurier sauce pratiquement toute l’année, au fur et à mesure de vos besoins en cuisine.

  • On dit souvent que les feuilles développent plus d’arôme en vieillissant. Les feuilles plus âgées (plus foncées et plus coriaces) sont donc souvent préférées pour le séchage et les plats mijotés. Les jeunes feuilles tendres peuvent aussi être utilisées, mais leur parfum sera plus subtil.

2 Comment récolter ?

  • C’est très simple : prélevez les feuilles dont vous avez besoin directement sur l’arbuste.

  • Choisissez de préférence des feuilles saines, sans taches ni dégâts d’insectes.

  • Cueillez-les sur des rameaux bien développés, sans dégarnir complètement une jeune pousse. Vous pouvez couper une petite extrémité de rameau si vous avez besoin de plusieurs feuilles.

3 Conservation des feuilles : Fraîches ou Séchées ?

  • Utilisation Fraîche : Les feuilles fraîches sont très parfumées, surtout quand on les froisse légèrement avant de les ajouter au plat. Elles se conservent quelques jours au réfrigérateur dans une boîte hermétique ou un sac plastique.

  • Séchage : Pour une Longue Conservation

    • Pourquoi Sécher ? Le séchage permet de conserver les feuilles pendant des mois, voire des années, tout en préservant une grande partie de leur arôme (qui se concentre un peu).

    • Méthode Simple :

      1. Rincez et séchez délicatement les feuilles si nécessaire.

      2. Étalez-les à plat, sans qu’elles se chevauchent, sur une claie, une grille, ou un plateau recouvert de papier absorbant.

      3. Placez-les dans un endroit sec, chaud, bien aéré et surtout à l’abri de la lumière directe du soleil (qui altère la couleur et les arômes). Un grenier sec, une pièce non humide conviennent.

      4. Laissez sécher pendant une à deux semaines, en les retournant une fois ou deux. Elles sont prêtes quand elles sont cassantes mais pas friables.

    • Stockage des Feuilles Séchées : Conservez-les entières dans un bocal en verre hermétique, une boîte en métal ou un sac en papier kraft, toujours à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Elles garderont leur saveur pendant de nombreux mois.

fruit du laurier

Utiliser le Laurier Sauce

Votre récolte est prête ! Comment en profiter au maximum ?

1 Usages culinaires : L’Aromate Indispensable ! 

C’est l’utilisation la plus connue et la plus appréciée ! Les feuilles de laurier sauce parfument merveilleusement :

  • Les plats mijotés : bœuf bourguignon, pot-au-feu, daubes, ragoûts…

  • Les sauces : sauce tomate, béchamel (infusée dans le lait)…

  • Les marinades pour viandes et poissons.

  • Les bouillons et courts-bouillons.

  • Les soupes et potages.

  • La cuisson des légumes secs (lentilles, haricots…).

  • Certaines terrines et pâtés.

  • L’eau de cuisson des pâtes ou du riz.

  • Feuilles Fraîches ou Séchées ? Les deux s’utilisent ! La feuille fraîche a un arôme plus vif, la feuille sèche un arôme plus concentré et profond. On met généralement 1 ou 2 feuilles séchées (ou 2-3 fraîches) pour un plat familial. Pensez à retirer la feuille avant de servir, car elle reste coriace et n’est pas agréable à manger.

2 Propriétés et utilisations traditionnelles : Plus que du Goût ? 

Au-delà de la cuisine, on prête traditionnellement certaines vertus au laurier sauce.

  • En Infusion/Tisane : Pour la Digestion

    • C’est son usage bien-être le plus courant. Une infusion de feuilles de laurier est réputée pour faciliter la digestion, soulager les ballonnements, les gaz et les spasmes légers de l’estomac.

    • Comment Préparer une Infusion ? Émiettez grossièrement 1 ou 2 feuilles de laurier séchées (ou fraîches) dans une tasse. Versez de l’eau frémissante dessus. Couvrez et laissez infuser 5 à 10 minutes. Filtrez et buvez après le repas.

  • Autres Propriétés Traditionnelles (Attention, Preuves Limitées) :

    • On lui attribue aussi des propriétés antibactériennes, antifongiques et antiseptiques.

    • Il était utilisé pour stimuler l’appétit, calmer la toux (en inhalation), ou soulager les douleurs articulaires (en application externe d’huile de laurier – extraite des baies).

    • Clarification Importante : Ces usages sont principalement traditionnels. Les preuves scientifiques solides pour confirmer ces effets chez l’homme sont souvent limitées. L’infusion digestive est l’usage le plus reconnu et le moins controversé. Il ne faut pas considérer le laurier sauce comme un médicament miracle.

  • Rappel Sécurité : On n’utilise que les feuilles pour la cuisine et les infusions. Les baies ne sont pas comestibles. Ne confondez jamais avec les lauriers toxiques !

3 Le laurier sauce comme répulsif ? 

Certains anciens plaçaient des feuilles de laurier séchées dans les placards à provisions (farine, riz…) pour éloigner les mites alimentaires et autres insectes. L’efficacité est variable, mais c’est une astuce de grand-mère qui ne coûte rien d’essayer !

4 Usages ornementaux : Un Bel Arbuste au Jardin 

Le laurier sauce n’est pas seulement utile, il est aussi beau !

  • En Haie : Son feuillage persistant et dense en fait un bon choix pour une haie brise-vue ou brise-vent (s’il est protégé des vents les plus froids).

  • En Isolé : Planté seul, il forme un bel arbuste ou un petit arbre élégant.

  • En Topiaire : Il supporte très bien la taille et peut être sculpté en boule, cône, pyramide… pour un effet très décoratif.

  • En Pot : Parfait pour structurer une terrasse, un balcon ou marquer une entrée.

Problèmes Courants et Questions Fréquentes 

Quelques soucis ou questions peuvent se poser au cours de la culture.

  • Mon Laurier ne Pousse Pas Bien : Pourquoi ?

    • Sol Inadapté : Trop lourd, pas assez drainé ? C’est souvent la cause.

    • Manque/Excès d’Eau : Surtout les premières années ou en pot.

    • Manque de Lumière : S’il est trop à l’ombre.

    • Manque de Nutriments : Surtout en pot. Fertilisez.

    • Pot Trop Petit : Rempotez dans un contenant plus grand.

    • Maladie ou Ravageur Discret : Inspectez bien (cochenilles, racines…).

  • Les Feuilles Jaunissent : Qu’est-ce que ça Signifie ?

    • Excès d’Eau / Mauvais Drainage : Cause très fréquente, surtout en hiver ou en pot. Les racines asphyxient.

    • Manque d’Eau : Si le sol est très sec (surtout en pot).

    • Carence : Manque d’azote ou de fer (chlorose, surtout en sol calcaire ou en pot épuisé). Un apport d’engrais adapté peut aider.

    • Attaque de Ravageurs : Le psylle peut faire jaunir les feuilles atteintes.

    • Coup de Froid : Un gel intense peut faire jaunir et tomber une partie du feuillage.

  • Les Feuilles sont Sèches ou Recroquevillées : Que se Passe-t-il ?

    • Psylle du Laurier : Cause la plus probable si les feuilles sont enroulées et épaissies.

    • Manque d’Eau Sévère.

    • Dégâts dus au Gel Intense.

  • La Sève Irrite : Est-ce Normal ?

    • Certaines personnes peuvent avoir une légère réaction cutanée (démangeaisons) au contact de la sève lors de la taille ou en manipulant beaucoup de feuilles fraîches. Si vous êtes sensible, portez des gants. Ce n’est généralement pas grave.

  • Mon Laurier en Pot Survit Difficilement à l’Hiver : Comment l’Aider ?

    • Protection Insuffisante : Emballez mieux le pot, utilisez un voile d’hivernage plus épais.

    • Pot Inadapté : Trop petit ? Mauvais drainage ?

    • Emplacement : Est-il bien abrité du vent froid ? Le rentrer hors gel est la solution la plus sûre.

    • Arrosage Hivernal : Attention à ne pas trop arroser (risque de gel des racines), mais ne laissez pas la motte se dessécher complètement non plus s’il ne gèle pas.

Lancez vous !

Vous voilà maintenant prêt(e) à maîtriser la culture du laurier sauce ! Vous avez découvert que cet arbuste aromatique, symbole de gloire et délice de nos cuisines, est aussi un compagnon de jardin plutôt facile à vivre.

Les clés de sa réussite sont simples :

  • Un bon emplacement : du soleil et surtout un abri contre les vents froids.

  • Un sol bien drainé : il déteste avoir les pieds dans l’eau.

  • Une taille régulière si vous voulez maîtriser sa forme et sa taille.

  • Un peu de surveillance pour repérer les rares soucis (surtout le psylle !).

Quelle satisfaction d’aller cueillir ses propres feuilles de laurier, fraîches et parfumées, pour agrémenter ses plats ! C’est un arbuste à la fois utile, beau et chargé d’histoire, qui mérite vraiment sa place dans nos jardins, sur nos terrasses ou nos balcons.

Alors, n’hésitez plus ! Adoptez un laurier sauce, prenez-en soin, et laissez son parfum méditerranéen envahir votre cuisine et votre jardin. C’est une aventure simple et savoureuse qui vous attend !

 

Culture du Laurier Sauce aujourd’hui :