Concombre – Culture du concombre

Ah, le concombre ! Rien que d’y penser, on sent la fraîcheur de l’été, n’est-ce pas ? Ce légume croquant et désaltérant est une star incontournable des salades et des apéritifs estivaux. Et la bonne nouvelle ? La culture du concombre est tout à fait possible dans votre propre jardin ou même sur votre balcon ! Avec les bons gestes, vous pourrez profiter de récoltes généreuses. 

Le concombre, de son petit nom scientifique Cucumis sativus, fait partie de la grande famille des Cucurbitacées, comme ses cousins le melon, la courgette et la courge. Il nous vient d’Asie, où il est cultivé depuis des milliers d’années.

Mais pourquoi vous lancer dans la culture du concombre chez vous ?

  • Pour le goût incomparable d’un concombre fraîchement cueilli (rien à voir avec ceux du commerce !).

  • Pour la fraîcheur absolue, du jardin à l’assiette.

  • Pour le plaisir simple et gratifiant de voir pousser ses propres légumes.

  • Pour savoir exactement ce que vous mangez, en maîtrisant les éventuels traitements.

Ce guide complet est là pour vous accompagner. Nous allons explorer ensemble toutes les étapes pour réussir votre culture de concombres, depuis le choix des meilleures variétés jusqu’aux astuces pour avoir des fruits tout l’été. Alors, prêt à devenir un pro du concombre maison ? C’est parti !

Choisir le Bon Concombre : Types et Variétés

Avant de semer, il faut choisir ! Tous les concombres ne se ressemblent pas. Faisons un petit tour d’horizon pour trouver celui qui vous conviendra le mieux.

  • Comprendre les Types de Concombres :

    • Concombres de pleine terre (ou « d’extérieur ») : Ce sont les variétés traditionnelles, souvent un peu plus courtes, avec une peau plus épaisse et parfois quelques petites épines (qui s’enlèvent facilement). Ils sont généralement plus robustes et bien adaptés à la culture en extérieur. On les appelle aussi parfois « concombres à confire » même si on les mange frais.

    • Concombres de serre (ou « à forcer », « hollandais ») : Ceux-là ressemblent plus à ceux qu’on trouve en supermarché : longs, lisses, avec une peau fine. Ils sont souvent parthénocarpiques. Qu’est-ce que ça veut dire ? Simplement qu’ils n’ont pas besoin de pollinisation (le travail des abeilles) pour former des fruits. C’est super pratique si vous cultivez sous serre ou tunnel où il y a moins d’insectes, ou si vous voulez être sûr(e) d’avoir des fruits même si les abeilles sont timides.

    • Cornichons : Eh oui, le cornichon est en fait une variété spécifique de concombre, récoltée toute petite pour être mise au vinaigre. Si vous voulez faire vos propres cornichons, choisissez des graines de variétés « à cornichons » (Cucumis sativus également)

  • Quelques Variétés Populaires et Fiables :


    Il existe des centaines de variétés ! Voici quelques exemples connus :

    • Pleine terre : ‘Le Généreux’, ‘Marketer’, ‘Vert Long Maraîcher’. Ce sont des classiques qui ont fait leurs preuves.

    • Serre (parthénocarpiques) : ‘Carmen F1’, ‘Bella F1’, ‘Passandra F1’. Souvent des hybrides F1, très productifs et résistants.

    • Cornichons : ‘Vert Petit de Paris’, ‘Fin de Meaux’, ‘Cornichon de Russie’.

    • Adaptés aux petits espaces/pots : Recherchez des variétés dites « compactes » ou « naines », parfois spécifiquement indiquées pour la culture en pot ou sur balcon. Certaines variétés grimpantes peuvent aussi convenir si vous avez un bon support.

    • Résistantes aux maladies : C’est un critère très important ! Recherchez sur les sachets de graines les mentions « Résistant à l’oïdium », « Résistant au mildiou », ou des labels comme certaines variétés portant des résistances spécifiques (ex: Ccu = Cladosporiose, Px = Oïdium). Ça vous évitera bien des soucis !

  • Variétés Adaptées aux Climats Spécifiques :


    Certaines variétés sont mieux adaptées que d’autres à des conditions particulières :

    • Climats chauds et secs : Certaines variétés anciennes ou originaires de régions chaudes peuvent mieux supporter la chaleur.

    • Climats plus frais ou saisons courtes : Privilégiez des variétés dites « précoces », qui produisent des fruits plus rapidement après la plantation.

    • Climats humides : Choisissez impérativement des variétés très résistantes aux maladies comme le mildiou.

  • Comprendre la Pollinisation : Une histoire de fleurs ! 


    C’est un point crucial, surtout pour les concombres non-parthénocarpiques.

    • Fleurs Mâles vs. Fleurs Femelles : Un même plant de concombre produit deux types de fleurs :

      • Les fleurs mâles apparaissent en premier. Elles ont une tige fine et contiennent le pollen.

      • Les fleurs femelles apparaissent un peu plus tard. On les reconnaît facilement car elles ont un renflement à leur base, qui ressemble à un minuscule concombre. C’est cet ovaire qui deviendra le fruit SI la fleur est pollinisée.

    • Rôle des Insectes : Ce sont les abeilles et autres bourdons qui font le travail ! En butinant, ils transportent le pollen des fleurs mâles vers les fleurs femelles. Sans ce transport, pas de fruit (sauf pour les variétés parthénocarpiques).

    • Variétés Parthénocarpiques : Les indépendantes ! Comme dit plus haut, ces variétés n’ont pas besoin de pollen pour que l’ovaire de la fleur femelle grossisse et donne un concombre. C’est idéal sous serre, tunnel, ou si vous avez peu d’insectes pollinisateurs dans votre jardin.

    • Que faire si ça ne pollinise pas ? (Pollinisation Manuelle) Si vous cultivez sous abri une variété non-parthénocarpique et que vous voyez des fleurs femelles qui jaunissent et tombent sans grossir, c’est peut-être un manque de pollinisation. Vous pouvez jouer les abeilles ! Le matin, cueillez délicatement une fleur mâle (sans son pédoncule), enlevez ses pétales, et frottez doucement le cœur plein de pollen (les étamines) sur le cœur de plusieurs fleurs femelles (le pistil). C’est simple et ça marche !

taille concombre

Préparer le Terrain : Emplacement et Sol Idéal

Le concombre est un gourmand et un frileux ! Pour qu’il se sente bien et vous donne le meilleur, il faut lui préparer un petit nid douillet.

  • Les Exigences du Concombre : Le trio gagnant !

    1. Chaleur  : Le concombre adore la chaleur. Il ne supporte pas le froid et encore moins le gel. Il a besoin de températures douces pour bien germer et se développer.

    2. Lumière ☀️ : Un maximum de soleil ! Au moins 6 heures de soleil direct par jour sont nécessaires pour une bonne croissance et une bonne fructification.

    3. Eau  : Il est très gourmand en eau, surtout pendant la formation des fruits. Un arrosage régulier est la clé.

  • Choisir le Bon Emplacement :


    Trouvez-lui le coin le plus ensoleillé de votre potager ou de votre balcon. Si possible, choisissez un endroit à l’abri des vents dominants, qui peuvent dessécher et abîmer les grandes feuilles fragiles.

  • Préparer le Sol : Un festin pour les racines !


    Le concombre aime avoir les racines dans un sol riche et confortable.

    • Type de sol préféré : Idéalement, un sol riche en humus (matière organique), profond (pour que les racines s’installent bien), qui reste frais (qui garde bien l’humidité) mais qui est aussi bien drainé (l’eau ne doit pas stagner, sinon les racines pourrissent).

    • Amendements : Le secret des gros concombres ! Le concombre est très gourmand. Avant la plantation, il faut enrichir généreusement le sol. C’est vraiment important ! Incorporez une bonne quantité de compost bien mûr ou de fumier bien décomposé (au moins 2-3 mois de décomposition, voire de l’automne précédent). Comptez au moins 3-5 kg par m². N’hésitez pas à en mettre une bonne pelletée directement dans le trou de plantation.

    • Travailler le sol : Ameublissez le sol en profondeur (au moins 20-30 cm) avec une fourche-bêche ou une grelinette, sans forcément le retourner complètement. Cela permet aux racines de bien s’installer et à l’eau de mieux pénétrer. Enlevez les cailloux et les racines des mauvaises herbes.

    • pH du sol : Le concombre préfère un sol légèrement acide à neutre (pH entre 6 et 7). Si votre sol est très calcaire, un bon apport de compost aidera.

  • Rotation des Cultures : Ne pas fatiguer le sol !


    C’est une règle d’or au potager pour éviter l’épuisement du sol et la propagation des maladies.

    • Après quoi ? Évitez de planter des concombres là où vous avez cultivé d’autres Cucurbitacées (courgettes, courges, melons, potirons…) l’année précédente (attendez au moins 3-4 ans).

    • Avant quoi ? Le concombre est un bon précédent pour les légumes feuilles (salades, épinards) ou les légumes racines (carottes, radis), car il laisse un sol riche.

  • Techniques Avancées : Hydroponie et Aéroponie


    Pour les plus technophiles ou ceux qui manquent de place au sol, sachez que la culture du concombre est possible en hydroponie (culture sans sol, les racines baignent dans une solution nutritive) ou en aéroponie (racines à l’air, brumisées de nutriments). Ce sont des techniques plus complexes qui demandent un équipement spécifique, mais qui peuvent donner de très bons rendements, notamment sous serre.

  • Utilisation de Serres et Tunnels : Un coup de pouce bienvenu ! 


    Cultiver sous abri (serre, tunnel, châssis) offre plusieurs avantages pour les concombres :

    • Gagner en précocité : Vous pouvez semer et planter plus tôt au printemps, car les plants sont protégés du froid.

    • Protéger des intempéries : Pluie, vent, grêle… les jeunes plants sont à l’abri.

    • Obtenir plus de chaleur : Effet de serre bénéfique pour la croissance.

    • Limiter certaines maladies : En évitant que le feuillage soit mouillé par la pluie (moins de mildiou).

    • Prolonger la saison : Vous pouvez récolter plus tard en automne.

    • Attention cependant à bien gérer l’aération (pour éviter l’excès d’humidité et de chaleur) et la pollinisation (si variété non-parthénocarpique).

Chapitre 3 : Démarrer ses Plants : Semis Réussi du Concombre

C’est le moment de donner vie à vos futurs concombres ! Le semis est une étape délicate mais facile si on respecte quelques règles.

  • Quand Semer ? Le bon timing ! 

    • Semis en intérieur / sous abri chauffé : C’est la méthode la plus courante et la plus sûre dans la plupart des régions.

      • Période idéale : En avril, environ 3 à 4 semaines avant la date prévue de plantation en extérieur (qui se fait après les dernières gelées).

      • Pourquoi ? Pour gagner du temps sur la saison et avoir des plants déjà bien développés à mettre en terre quand il fera assez chaud. Cela les protège aussi du froid, des limaces et des aléas météo du début de printemps.

    • Semis direct en pleine terre : Possible, mais seulement quand tout risque de gel est écarté et que le sol est bien réchauffé.

      • Période idéale : À partir de mi-mai ou début juin, selon votre climat. Le sol doit atteindre au moins 15°C.

      • Inconvénients : La levée peut être plus lente ou irrégulière si le temps est frais. Les jeunes plantules sont plus vulnérables aux limaces.

  • Le Matériel Nécessaire pour le Semis (en intérieur) :

    • Godets : Des petits pots individuels (environ 8-10 cm de diamètre), en plastique ou en tourbe (biodégradables, à planter directement). Les pots de yaourt propres et percés au fond fonctionnent aussi !

    • Terrines : Si vous préférez semer plusieurs graines ensemble puis repiquer les plus belles dans des godets (un peu plus délicat pour les racines fragiles des concombres).

    • Terreau « spécial semis » : Fin, léger, drainant et pauvre en nutriments, idéal pour la germination. N’utilisez pas de terre de jardin.

    • Graines de concombre : Choisissez votre variété ! Vérifiez la date de validité sur le sachet.

    • Arrosoir : Avec une pomme fine pour ne pas déranger les graines.

    • Étiquettes : Pour noter la variété et la date de semis. Indispensable si vous semez plusieurs choses !

  • Technique de Semis : Donner le meilleur départ ! 

    • Semis en godets (le plus recommandé) :

      1. Remplissez les godets de terreau spécial semis, sans tasser excessivement.

      2. Creusez un petit trou au centre, d’environ 1 à 2 cm de profondeur.

      3. Placez 1 ou 2 graines à plat ou légèrement pointées vers le haut dans le trou. Pourquoi 2 ? Pour être sûr d’en avoir au moins une qui lève. Si les deux germent, vous garderez la plus vigoureuse et couperez délicatement l’autre à la base (ne l’arrachez pas pour ne pas déranger la survivante).

      4. Recouvrez délicatement les graines avec un peu de terreau.

      5. Tassez très légèrement et arrosez doucement en pluie fine.

      6. Placez les godets à un endroit chaud (idéalement entre 20°C et 25°C) et lumineux (près d’une fenêtre ensoleillée, ou sous une lampe horticole).

    • Semis en pleine terre :

      1. Creusez des petits trous (appelés poquets) espacés selon les recommandations pour votre variété (souvent 60 cm à 1 m).

      2. Enrichissez chaque poquet avec une poignée de compost.

      3. Semez 3 à 4 graines par poquet, à 2-3 cm de profondeur.

      4. Recouvrez de terre fine, tassez légèrement et arrosez.

      5. Une fois que les plants ont quelques vraies feuilles, ne gardez que le plus beau plant par poquet (éclaircissage).

  • Humidité et Température pour la Germination :

    • Maintenez le terreau constamment humide mais pas détrempé (utilisez un vaporisateur au début).

    • La chaleur est essentielle ! En dessous de 15°C, la germination est difficile. L’idéal est au-dessus de 20°C. Une mini-serre chauffante ou placer les godets près d’un radiateur (pas dessus !) peut aider.

    • Le temps de levée (apparition des premières pousses) est généralement de 5 à 10 jours si les conditions sont bonnes. Soyez patient(e) !

  • Et le Bouturage ?


    Contrairement à d’autres plantes, le concombre est très rarement multiplié par bouturage. La méthode quasi-exclusive est le semis, qui est simple et efficace.

culture du concombre

La Plantation et le Repiquage

Vos petits plants semés en intérieur ont bien grandi ? Le jardin est prêt ? C’est le moment de les installer à leur place définitive !

  • Quand Planter/Repiquer en Pleine Terre ? Les signaux à surveiller !

    • Le bon stade du plant : Attendez que vos plants aient développé 3 à 4 vraies feuilles (pas seulement les deux premières feuilles rondes appelées cotylédons). Ils seront plus costauds.

    • La bonne température du sol : Le sol doit être suffisamment réchauffé, au moins 15°C. Plantez trop tôt dans un sol froid stresse la plante et ralentit sa croissance.

    • Le bon moment météo : TOUT RISQUE DE GELÉE DOIT ÊTRE ÉCARTÉ ! C’est la règle d’or. Attendez les fameux « Saints de Glace » (mi-mai) ou même un peu plus tard dans les régions fraîches. Plantez de préférence un jour doux, nuageux ou en fin de journée pour éviter le choc du soleil direct.

  • La Transition (ou « Trempe ») : Habituer les plants à l’extérieur


    Les plants élevés au chaud à l’intérieur sont fragiles ! Il faut les acclimater progressivement aux conditions extérieures (soleil, vent, températures plus fraîches). C’est essentiel pour éviter un choc qui pourrait leur être fatal.

    • Comment faire ? Pendant une semaine environ avant la plantation définitive :

      • Sortez les godets à l’extérieur pendant quelques heures chaque jour, à un endroit ombragé et abrité du vent.

      • Augmentez progressivement la durée d’exposition au soleil et au vent.

      • Rentrez-les la nuit s’il fait encore frais.

  • Préparation Avant Plantation :


    Juste avant de mettre en terre, faites tremper la motte de terreau du godet dans une bassine d’eau pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’air qui s’échappent. Une motte bien humide reprend mieux.

  • La Technique de Plantation : Installer confortablement

    1. Distance : Respectez les distances de plantation recommandées sur le sachet de graines. C’est important pour que l’air circule bien (moins de maladies) et que chaque plant ait assez de place. Généralement :

      • Entre les plants sur le rang : 60 cm à 1 mètre.

      • Entre les rangs : 1 mètre à 1,5 mètre.

    2. Préparer le trou : Creusez un trou un peu plus grand que la motte du godet. Mettez une bonne poignée de compost bien mûr ou de fumier décomposé au fond du trou et mélangez un peu avec la terre.

    3. Installer le plant : Dépotez délicatement le plant sans casser la motte. Placez-la dans le trou. Attention à la profondeur : le haut de la motte (le collet, la base de la tige) doit être au niveau du sol, voire très légèrement au-dessus sur une petite butte. N’enterrez JAMAIS la tige du concombre, car elle pourrit facilement au contact de la terre humide.

    4. Combler le trou avec la terre, sans recouvrir le collet.

    5. Tasser légèrement avec les mains autour de la motte pour assurer un bon contact entre la terre et les racines.

    6. Former une cuvette : Aménagez une petite cuvette en terre tout autour du pied. Cela permettra de retenir l’eau d’arrosage et de la diriger vers les racines.

    7. Arroser abondamment : Immédiatement après la plantation, versez au moins 5 litres d’eau au pied de chaque plant, même si la terre est déjà humide. Cela aide la terre à bien se mettre en place autour des racines.

  • Plantation Sous Abri (Serre/Tunnel) :


    Les étapes sont similaires, mais vous pouvez planter un peu plus tôt en saison. Pensez déjà à installer les systèmes de tuteurage (ficelles, filets) au moment de la plantation. Assurez une bonne ventilation dès les premiers jours pour éviter l’excès d’humidité.

Entretien et Soins des Plants de Concombre

Vos concombres sont en place ? Bravo ! Maintenant, il faut les chouchouter pour qu’ils vous offrent une belle récolte.

  • Arrosage : La Clé du Succès et du Goût ! 


    C’est LE point le plus important pour les concombres !

    • Fréquence et Quantité : Le concombre a besoin d’un arrosage très régulier et abondant, surtout pendant la formation des fruits. Le sol doit rester constamment frais, mais sans être détrempé.

      • Pourquoi la régularité ? Le stress hydrique (manque d’eau, même temporaire) est l’ennemi numéro 1 ! Il peut rendre les concombres amers, ralentir la croissance, et favoriser certaines maladies.

    • Comment arroser ?

      • Toujours au pied de la plante, sans mouiller les feuilles. Le feuillage humide favorise l’apparition de maladies comme l’oïdium et le mildiou. Utilisez un arrosoir sans pomme ou un système de goutte-à-goutte.

      • Utilisez de l’eau à température ambiante (eau de pluie récupérée ou eau du robinet laissée reposer un peu au soleil). Une eau trop froide peut stresser la plante.

      • Arrosez de préférence le matin ou le soir, évitez les heures les plus chaudes.

    • Adapter l’arrosage : La quantité d’eau nécessaire dépend de la météo (plus en été et par temps sec), du type de sol (les sols sableux sèchent plus vite) et du stade de la plante (les besoins augmentent pendant la fructification). En été, un arrosage tous les 1 à 2 jours peut être nécessaire. Touchez la terre pour vérifier !

  • Fertilisation : Nourrir pour Produire ! 


    Le concombre est gourmand et produit beaucoup en peu de temps. Il a besoin d’être nourri régulièrement.

    • Quand et comment ? Après l’apport initial de compost à la plantation, soutenez la croissance et surtout la fructification :

      • Faites des apports réguliers dès que les premiers fruits commencent à se former, et continuez pendant toute la période de production.

    • Types d’engrais :

      • Privilégiez les engrais organiques. Un purin d’ortie dilué (riche en azote) au début de la croissance, puis du purin de consoude dilué (riche en potasse, super pour les fruits) toutes les 2 semaines pendant la fructification, c’est excellent !

      • Vous pouvez aussi utiliser un engrais liquide spécial « légumes-fruits » ou « tomates » (souvent riches en potasse), en suivant bien les doses indiquées.

      • Un apport de compost en surface (en paillage) en cours de saison est aussi bénéfique.

  • Tuteurage et Palissage : Faire grimper pour mieux récolter ! 


    Même si on peut laisser les concombres ramper au sol, il est fortement recommandé de les faire grimper (tuteurage).

    • Pourquoi tuteurer ?

      • Gain de place énorme, surtout dans les petits jardins ou en pot.

      • Meilleure aération du feuillage (moins de maladies).

      • Les fruits sont plus propres (ils ne touchent pas le sol).

      • La récolte est beaucoup plus facile.

    • Types de supports : Plein de possibilités !

      • Grillage solide (type grillage à moutons) tendu entre des piquets.

      • Filet à ramer spécial pour légumes grimpants.

      • Ficelles tendues verticalement depuis une structure haute (sous serre ou pergola).

      • Tipis faits avec des tuteurs en bambou ou des branches solides.

    • Comment guider (palissage) : Au fur et à mesure que les tiges poussent, aidez-les à s’accrocher au support ou attachez-les souplement (avec du lien spécial, du raphia) sans serrer la tige. Les concombres ont des vrilles qui s’accrochent toutes seules, mais un petit coup de pouce est parfois utile.

  • Taille des Concombres : Faut-il sortir le sécateur ? 


    La taille n’est pas obligatoire, surtout en pleine terre si vous avez de la place. Mais elle peut être utile pour :

    • Limiter l’encombrement de la plante.

    • Favoriser le développement des fruits plutôt que du feuillage.

    • Améliorer l’aération.

    • Comment tailler (méthode simple) ? Il existe plusieurs écoles, mais une méthode courante consiste à :

      1. Pincer (couper avec les doigts ou un sécateur) la tige principale au-dessus de la 4ème ou 5ème vraie feuille. Cela va encourager la plante à faire des tiges secondaires (des ramifications).

      2. Sur ces tiges secondaires, laisser se développer 1 ou 2 fruits, puis pincer la tige juste après la 2ème feuille qui suit le dernier fruit.

      3. Supprimer les nouvelles ramifications qui partent de ces tiges secondaires si la plante devient trop dense.

      • Sous serre, on conduit souvent la plante sur une seule tige principale, en supprimant les départs latéraux (gourmands) à la base, puis en pinçant les ramifications latérales après 1 ou 2 feuilles et 1 fruit.

    • Si vous ne taillez pas, ce n’est pas grave, mais la plante sera plus « touffue ».

  • Paillage : Le manteau protecteur du sol


    Une fois que le sol est bien réchauffé et que les plants sont un peu développés, installez une bonne couche de paillis au pied de vos concombres (environ 5-10 cm d’épaisseur).

    • Avantages :

      • Garde le sol frais et humide (moins besoin d’arroser !).

      • Limite la pousse des mauvaises herbes (moins de désherbage !).

      • Protège les fruits du contact direct avec le sol (s’ils ne sont pas tuteurés).

      • Enrichit le sol en se décomposant (si paillis organique).

    • Matériaux utilisables : Paille, tontes de gazon séchées (en couche fine), feuilles mortes, BRF (Bois Raméal Fragmenté), paillettes de lin ou de chanvre…

planter concombre

Prévenir et Lutter Contre Ravageurs et Maladies

Même bien soigné, votre concombre peut attirer quelques indésirables ou montrer des signes de faiblesse. Mieux vaut prévenir que guérir !

  • Les Principaux Ravageurs : Les petits gourmands ! 

    • Pucerons : Petits insectes verts ou noirs en colonies sur les jeunes pousses ou sous les feuilles. Ils affaiblissent la plante et peuvent transmettre des virus. -> Lutte : Douche au jet d’eau, pulvérisation d’eau savonneuse (savon noir), attirer leurs prédateurs (coccinelles, syrphes).

    • Aleurodes (Mouches blanches) : Minuscules mouches blanches qui s’envolent quand on touche la plante. Surtout sous serre. Affaiblissent la plante. -> Lutte : Pièges jaunes collants, savon noir.

    • Acariens (Araignées rouges) : À peine visibles, tissent de fines toiles sous les feuilles par temps chaud et sec. Le feuillage devient grisâtre. -> Lutte : Doucher régulièrement le feuillage (ils détestent l’humidité), purin d’ortie, traitement à base de soufre si besoin.

    • Limaces et escargots : S’attaquent surtout aux jeunes plants au début. -> Lutte : Barrières (cendres, coquilles d’œufs), ramassage manuel, granulés à base de phosphate ferrique (autorisés en bio).

  • Les Principales Maladies : Attention aux champignons ! 


    Le concombre est assez sensible aux maladies cryptogamiques (causées par des champignons), surtout si l’humidité est mal gérée.

    • Oïdium (Mildiou poudreux, « le blanc ») : Feutrage blanc poudreux sur les feuilles, les tiges et parfois les fruits. Apparaît souvent par temps chaud et humide, ou avec de grands écarts de température jour/nuit. -> Prévention : Bonne aération (espacer les plants, tailler), éviter de mouiller les feuilles. Lutte : Enlever les premières feuilles atteintes. Pulvérisation de lait dilué (1 part de lait pour 9 parts d’eau), de soufre (attention par temps chaud), de décoction de prêle ou de bicarbonate de soude dilué.

    • Mildiou (Mildiou des cucurbitacées) : Taches jaunâtres puis brunâtres, comme des taches d’huile, sur le dessus des feuilles. Un feutrage grisâtre peut apparaître dessous par temps humide. Très destructeur, surtout par temps frais et humide. -> Prévention : CRUCIALE ! Choisir des variétés résistantes, espacer les plants, arroser au pied SANS MOUILLER LES FEUILLES, bonne aération, rotation des cultures. Lutte : Très difficile une fois installé. Enlever les feuilles atteintes immédiatement. La bouillie bordelaise (cuivre) peut être utilisée en prévention par temps humide (avec parcimonie, car le cuivre s’accumule dans le sol), mais n’est pas curative.

    • Fonte des semis : Les jeunes plantules pourrissent à la base et s’effondrent. -> Prévention : Semer dans un terreau propre, ne pas trop serrer les semis, ne pas trop arroser, assurer une bonne aération et chaleur.

    • Viroses (Mosaïques…) : Décolorations, marbrures, déformations des feuilles et des fruits. Transmises par les pucerons ou les outils. -> Pas de traitement curatif. Arracher et brûler la plante malade pour éviter la propagation. Lutter contre les pucerons.

  • Principes de Prévention : Le B.A.-BA !

    • Choisir des variétés résistantes aux maladies courantes.

    • Pratiquer la rotation des cultures (3-4 ans sans cucurbitacées au même endroit).

    • Assurer une bonne aération (espacement, tuteurage, taille si besoin).

    • Arroser au pied, sans mouiller le feuillage.

    • Utiliser des outils propres et désinfectés.

    • Enlever et éliminer les débris végétaux et les feuilles malades.

    • Favoriser la biodiversité au jardin (qui aide à réguler les ravageurs).

La Récolte du Concombre

Le moment tant attendu ! Quand et comment savourer le fruit de votre travail ?

  • Quand Récolter ? Le bon calibre ! 

    • Récoltez les concombres lorsqu’ils ont atteint une taille correcte pour leur variété, mais avant qu’ils ne deviennent trop gros.

    • La couleur doit être bien uniforme (verte en général).

    • Le fruit doit être ferme au toucher.

    • Pourquoi ne pas attendre ?

      • Un concombre trop mûr devient amer, sa peau épaissit, et ses graines deviennent dures et désagréables.

      • Laisser des fruits trop grossir sur le pied épuise la plante et l’empêche de produire de nouveaux fruits.

  • Comment Récolter ? Avec délicatesse ! 

    • Utilisez un sécateur propre ou un couteau bien aiguisé.

    • Coupez le pédoncule (la petite tige qui relie le fruit à la plante) à environ 1-2 cm du fruit.

    • Ne tirez jamais sur le concombre pour l’arracher, vous risqueriez d’abîmer la tige principale, qui est fragile.

  • Fréquence de Récolte : Tous les jours !

    • En pleine saison de production (généralement juillet-août-septembre), inspectez vos plants tous les jours ou tous les deux jours. Les concombres peuvent grossir très vite !

    • Récolter régulièrement stimule la plante à produire de nouvelles fleurs et donc de nouveaux fruits. C’est le secret pour une récolte longue et abondante !

Récolte des Graines (Pour les jardiniers curieux)

Si vous voulez récupérer vos propres graines pour l’année prochaine, c’est possible, mais attention :

  • Choisissez des variétés non-hybrides F1. Les graines des hybrides F1 ne donneront pas des plantes identiques à la plante mère. Privilégiez les variétés dites « fixées » ou « population ».

  • Isolation : Si vous cultivez plusieurs variétés de concombres (ou de courges/courgettes de la même espèce Cucumis sativus), elles peuvent se croiser. Pour garder une variété pure, il faut l’isoler (distance, voile, pollinisation manuelle).

  • Laissez un ou deux beaux fruits (issus d’un plant sain) grossir et mûrir complètement sur le pied. Ils vont devenir très gros, jaunir ou oranger.

  • Récoltez ces fruits surmûris. Coupez-les en deux, récupérez les graines avec la pulpe gélatineuse qui les entoure.

  • Fermentation : Mettez les graines et la pulpe dans un bocal avec un peu d’eau. Laissez fermenter 2-3 jours à température ambiante (ça va sentir un peu !). Cela permet d’éliminer la pulpe et une enveloppe inhibitrice de germination. Les bonnes graines, plus lourdes, tombent au fond.

  • Lavage et Séchage : Rincez bien les graines dans une passoire fine. Étalez-les sur une assiette ou un papier absorbant dans un endroit sec, aéré et à l’ombre pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’elles soient parfaitement sèches.

  • Conservation : Conservez les graines sèches dans une enveloppe en papier ou un sachet hermétique, étiqueté avec le nom de la variété et l’année, dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière. Elles se conservent plusieurs années.

plantation concombre

Résoudre les Problèmes Courants

Parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Voici quelques soucis fréquents et comment y remédier :

  • Mes concombres sont amers ! 

    • Causes possibles : Stress hydrique (manque d’eau régulier), fortes variations de température, variété sensible, fruit récolté trop tard (trop mûr).

    • Solutions : Assurer un arrosage très régulier, pailler le sol pour garder l’humidité et une température stable, récolter les fruits au bon stade, choisir des variétés réputées non amères. Parfois, peler le concombre et enlever les extrémités peut réduire l’amertume.

  • Mes fruits sont difformes (tordus, en massue) ou avortent (jaunissent et tombent petits)

    • Causes possibles : Mauvaise pollinisation (surtout pour les non-parthénocarpiques), manque d’eau ou de nutriments au moment critique de la formation du fruit, températures trop froides ou trop chaudes.

    • Solutions : Vérifier la présence d’insectes pollinisateurs (ou polliniser manuellement si besoin), assurer un arrosage et une fertilisation réguliers, protéger des températures extrêmes si possible.

  • Ma plante fait beaucoup de fleurs mâles mais peu de fleurs femelles ?

    • Causes possibles : C’est normal au début (les mâles apparaissent en premier). Mais si ça persiste : températures trop élevées, stress de la plante (manque d’eau…). Certaines variétés sont aussi naturellement plus précoces en fleurs mâles.

    • Solutions : Patience ! Assurer de bonnes conditions de culture (eau, nutriments). Les fleurs femelles finiront par arriver.

  • Les feuilles de mon concombre jaunissent… 

    • Jaunissement des feuilles du bas, avec pourriture possible du collet : Excès d’eau, mauvais drainage. -> Vérifiez l’arrosage, assurez-vous que l’eau s’écoule.

    • Jaunissement entre les nervures (qui restent vertes) : Carence (souvent magnésium ou fer). -> Apport d’engrais complet, purin de consoude.

    • Jaunissement généralisé, plante faible : Manque d’eau ou manque général de nutriments. -> Vérifiez l’arrosage, fertilisez.

    • Jaunissement avec taches blanches poudreuses : Oïdium. -> Traitez comme indiqué plus haut.

    • Jaunissement avec taches huileuses/brunes : Mildiou. -> Traitez comme indiqué plus haut.

    • Jaunissement avec marbrures, déformations : Viroses. -> Arrachez la plante.

  • Ma plante pousse bien mais ne fait pas de fruits ?

    • Récapitulons les causes possibles : Problème de pollinisation (pas assez d’insectes, pas de fleurs femelles encore, variété non-parthénocarpique sous abri sans aide), manque de nutriments (surtout potasse), manque ou excès d’eau, températures inadaptées, trop d’azote (favorise les feuilles au détriment des fruits).

La Culture du Concombre en Pot et Sous Abri (Approfondissement)

Oui, c’est possible de cultiver des concombres même sans jardin !

  • La Culture en Pot : Le défi du balcon ! 

    • Choix du pot : GRAND et PROFOND ! Minimum absolu : 30 litres (soit environ 40 cm de diamètre et de profondeur). Plus c’est grand, mieux c’est. Assurez-vous qu’il y ait des trous de drainage. Terre cuite ou plastique, peu importe, mais le plastique gardera mieux l’humidité.

    • Substrat : Utilisez un terreau pour « potager » ou « plantation » de très bonne qualité, riche et drainant. Vous pouvez l’enrichir avec un peu de compost mûr.

    • Arrosage en pot : TRÈS FRÉQUENT ! Le terreau en pot sèche extrêmement vite, surtout en plein été au soleil. Il faudra probablement arroser tous les jours, voire matin et soir en période de canicule. Touchez le terreau ! Videz la soucoupe après arrosage.

    • Fertilisation en pot : Indispensable et régulière. Utilisez un engrais liquide spécial légumes ou tomates dilué dans l’eau d’arrosage toutes les semaines ou tous les 15 jours pendant la production.

    • Variétés adaptées : Choisissez des variétés dites compactes ou spécifiquement recommandées pour les pots. Les variétés grimpantes sont idéales pour le gain de place.

    • Tuteurage : Obligatoire en pot pour optimiser l’espace et la production. Un treillis, des tuteurs en bambou…

  • La Culture Sous Abri / Serre : Avantages et Contraintes

    • Avantages : On l’a vu : précocité, protection contre les intempéries et certaines maladies (si bien géré), chaleur accrue, saison prolongée.

    • Inconvénients/Contraintes :

      • Chaleur excessive : Il faut absolument aérer tous les jours, même par temps moyen, pour éviter que la température ne monte trop et que l’humidité ne stagne (risque de maladies !). Ouvrez portes et fenêtres.

      • Humidité : L’arrosage doit être géré précisément (goutte-à-goutte idéal). L’air doit circuler.

      • Pollinisation : Si vous ne cultivez pas de variétés parthénocarpiques, il faudra soit laisser les portes ouvertes pour les insectes, soit polliniser manuellement.

      • Ravageurs et maladies : Certains problèmes (aleurodes, araignées rouges, oïdium) peuvent se développer très vite en milieu confiné. Surveillance accrue nécessaire !

Utiliser et Conserver ses Concombres

La meilleure partie : la dégustation !

  • Utilisations Culinaires : Fraîcheur à volonté !
    Le concombre est super polyvalent :

    • En salade, tout simplement, avec une vinaigrette légère.

    • En bâtonnets pour l’apéritif, avec une sauce au yaourt et aux herbes.

    • Mixé dans des gaspachos ou des soupes froides.

    • Râpé dans le fameux tzatziki grec.

    • En fines tranches dans de l’eau infusée avec du citron et de la menthe. Rafraîchissant !

    • Même cuit rapidement à la poêle (si, si !).

  • Conservation Courte Durée :
    Le concombre se conserve bien pendant une bonne semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Évitez de le laver avant de le ranger (lavez-le juste avant de le consommer).

  • Conservation Longue Durée :
    Le concombre frais ne se congèle pas bien (il devient tout mou). La meilleure façon de le conserver longtemps est de le transformer :

    • Cornichons au vinaigre : Si vous avez cultivé des variétés à cornichons, c’est la méthode reine !

    • Pickles de concombre : Des tranches de concombre marinées dans du vinaigre sucré-salé.

    • Lacto-fermentation : Possible aussi pour conserver les concombres (façon « malossol » russe), apporte des probiotiques intéressants.

FAQ – 

  1. Combien de plants de concombre faut-il pour une famille ?
    Cela dépend de votre consommation, mais 2 à 3 plants bien productifs suffisent souvent pour une famille de 4 personnes pendant l’été, surtout s’ils sont bien entretenus et récoltés régulièrement.

  2. Dois-je enlever les premières fleurs ?
    Certains jardiniers enlèvent les toutes premières fleurs (surtout femelles) pour encourager la plante à développer d’abord son système racinaire et son feuillage avant de dépenser de l’énergie dans les fruits. Ce n’est pas obligatoire, mais ça peut aider à avoir une plante plus forte pour la suite.

  3. Peut-on cultiver un concombre sur un balcon exposé au nord ?
    Ce sera très difficile. Le concombre a vraiment besoin d’un maximum de soleil (au moins 6h/jour). Une exposition nord manque cruellement de lumière directe pour qu’il puisse bien fructifier.

  4. Faut-il peler les concombres du jardin ?
    Souvent, ce n’est pas nécessaire ! Si la peau est fine (surtout sur les variétés type hollandais) et que vous n’avez pas utilisé de traitements chimiques, la peau contient des vitamines. Goûtez une petite tranche avec la peau. Si elle n’est pas amère ou trop dure, gardez-la !

Lancez-vous, croquez la fraîcheur !

Et voilà ! Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour réussir la culture du concombre, ce légume d’été si généreux et rafraîchissant. Vous l’avez compris, les clés du succès sont :

  • Choisir la bonne variété pour vos conditions.

  • Lui offrir chaleur, soleil et un sol riche.

  • Ne jamais le laisser manquer d’eau (arrosage régulier au pied !).

  • Le tuteurer pour le confort et la productivité.

  • Récolter souvent pour encourager la production.

Peut-être que cela vous semble beaucoup d’informations, mais ne vous inquiétez pas. La culture du concombre est vraiment accessible. Le plus important est de se lancer, d’observer vos plantes et d’adapter les soins. Quelle satisfaction de croquer dans un concombre que l’on a fait pousser soi-même ! Sa saveur et sa fraîcheur n’ont pas d’égal.

Alors, n’hésitez plus ! Semez, plantez, chouchoutez… et préparez vos recettes estivales ! Et pourquoi ne pas essayer ensuite de cultiver ses cousins, comme les courgettes ou les melons ? Le potager regorge de merveilles à découvrir.

Bon jardinage et savourez bien vos récoltes ! 

Culture du concombre aujourd’hui :